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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Attaques en Saskatchewan: un des deux suspects retrouvé mort

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Agence QMI

2022-09-05T21:55:32Z
2022-09-06T01:02:50Z
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Le corps de l’un des deux suspects que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) croyait en cavale après les attaques au couteau survenu dans le nord de la Saskatchewan a finalement été retrouvé lundi dans la communauté crie de James Smith.

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La GRC a dévoilé, en faisant le point sur l’enquête en fin d’après-midi, avoir découvert le corps de Damien Sanderson, 31 ans, qui portait des marques de violence, en fin d’avant-midi près d’une résidence où les enquêteurs travaillaient.

Ce faisant, le bilan de la tuerie a continué à grimper pour atteindre 11 morts et 19 blessés. Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), «certaines victimes ont été ciblées par les suspects, tandis que d’autres ont été attaquées au hasard».

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En cavale dans la capitale?

Le frère de Damien, Myles Sanderson, 30 ans, qui mesure 1,85 m (6 pi 1 po) et pèse 91 kg (200 livres), est toujours recherché. Il a les cheveux noirs et les yeux bruns. Il serait potentiellement blessé et pourrait avoir besoin de soins médicaux, a indiqué la GRC.

Le suspect, qui fait l’objet d’un mandat d’arrestation pour être accusé de trois meurtres au premier degré, pourrait se trouver dans la région de Regina. L’homme de 30 ans est considéré comme étant armé et dangereux. La porte-parole de la GRC a rappelé à la population l’importance de ne pas l’approcher et de communiquer avec les policiers pour partager de l’information.

Plus tôt lundi, la GRC avait affirmé que les deux hommes étaient recherchés pour répondre, à eux deux, à au moins quatre accusations de meurtres, deux accusations de tentatives de meurtre et deux accusations d’entrée par effraction.

Le nombre d’accusations est appelé à augmenter au fur et à mesure que l’enquête progressera, a précisé la police fédérale

Les autorités ont également précisé que des centaines de membres du personnel de la GRC de la Saskatchewan sont affectés à cette enquête.

Tout porte à croire que Myles Sanderson a pris la fuite vers le sud de la province à bord d’un Nissan Rogue noir immatriculé «119 MPI», qui a été aperçu à Regina dimanche, peu avant midi.

Tôt lundi matin, le chef du service de police de Régina, Evan Bray, a confirmé dans un vidéo publié sur Twitter que «malheureusement, les deux suspects sont toujours en fuite, malgré les efforts déployés toute la nuit par la GRC et la police de Régina».

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«Nous n’arrêterons pas cette enquête tant que nous n’aurons pas arrêté ces deux personnes», a-t-il assuré.

Fugitif de longue date

Selon des informations rapportées par CBC, Myles Sanderson est recherché depuis le mois de mai par la police de Saskatoon après avoir cessé de rencontrer son agent de libération conditionnelle.

Myles Sanderson purgeait une peine de prison de près de cinq ans pour voies de fait, vol qualifié, méfait et profération de menaces. Il a eu droit à une libération conditionnelle, avant de disparaître.

La GRC maintenait, lundi matin, une alerte publique dans les trois provinces des Prairies, demandant aux citoyens de rester à l’abri chez eux et de demeurer prudent face aux étrangers qui tenteraient de rentrer chez eux. Elle demande également de ne pas approcher le suspect ou encore de ne pas prendre des étrangers en auto-stop.

Des attaques «horribles et déchirantes»

La Fédération des nations autochtones souveraines a adressé ses condoléances à la Nation crie de James Smith «à la suite des violences sans nom qui ont coûté la vie à des innocents».

«C’est la destruction à laquelle nous devons faire face lorsque des drogues illégales envahissent nos communautés, et nous demandons que toutes les autorités écoutent les chefs, les conseils et leurs membres pour créer des communautés plus sécuritaires pour nos gens», a dénoncé le chef de la Fédération, Bobby Cameron, par communiqué.

Dimanche, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a offert ses condoléances aux proches des victimes, sur Twitter, et a tenu à remercier les autorités pour leur travail.

«Il n'y a pas de mots pour décrire adéquatement la douleur et la perte causées par cette violence insensée. Toute la Saskatchewan pleure avec les victimes et leurs familles», a déclaré M. Moe.

Le premier ministre Justin Trudeau a également réagi en début de soirée, dimanche, qualifiant ces attaques d’«horribles et déchirantes».

«Mes pensées vont à ceux qui ont perdu un proche et à ceux qui ont été blessés», a-t-il dit.

«Aujourd’hui et demain, le drapeau de la Tour de la Paix sera mis en berne - en mémoire de ceux qui ont perdu la vie lors des attaques survenues hier en Saskatchewan et en solidarité avec toutes les personnes touchées par cette violence. Tous les Canadiens sont là pour vous», a-t-il ajouté lundi.

Le premier ministre du Québec a lui aussi apporté ses condoléances aux familles et proches des victimes. «Quelle terrible tragédie. J’aimerais offrir mes plus sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes. Mes pensées accompagnent également tous les blessés», a déclaré François Legault.

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