Arthabaska: «Plus du tout le même homme qu’à l’époque», Boissonneault souhaite se concentrer sur la politique

Le candidat péquiste dans Arthabaska, Alex Boissonneault, convient que ses débuts politiques «ne sont pas faciles», mais se dit prêt à «traverser cette turbulence» et à être un «candidat rassembleur».

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Rappelons que la décision du Parti Québécois (PQ) de choisir M. Boissonneault comme candidat dans Arthabaska sème la controverse depuis que le chef conservateur Éric Duhaime a soulevé le «passé criminel» de l’ex-animateur de l'émission Première heure, sur ICI Première, à Québec.

«Humainement, il y a un poids», a confié le nouveau candidat péquiste à l’antenne de l’émission Le Bilan. Reconnu coupable d’avoir comploté dans l’optique de commettre un méfait en marge du Sommet des Amériques à Québec, en 2001, M. Boissonneault, «plus du tout le même homme qu’à l’époque», comprend toutefois «qu’il fallait parler» de son passé.

«Je me dis que, si c’est arrivé rapidement comme ça, c’est peut-être une bonne chose. On va pouvoir mettre ça de côté et parler de ce qui est important pour les gens d’Arthabaska», indique-t-il.

«Les façons d’aider les entreprises» et «l’efficacité de l’État» sont deux causes qui interpellent M. Boissonneault, qui estime que le «concept de contrat social n’est pas respecté au Québec». À ses yeux, «les gens qui paient plus du quart de leur rémunération en impôts devraient, en échange, avoir accès à un médecin ou une place en garderie».

Le PQ «pouvait accueillir» parmi ses rangs la vision de «centre droit» à laquelle s’identifie M. Boissonneault, ce qui l’a finalement convaincu à passer du journalisme à la politique.