Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Candidat pour le PQ dans Arthabaska: «Il s’est passé quelque chose que je regrette», dit Alex Boissonneault

Partager
Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2025-05-14T15:12:44Z
Partager

L’ex-animateur Alex Boissonneault a dit regretter les gestes qui ont mené à sa condamnation dans le cadre du Sommet des Amériques, en 2001, au moment de faire officiellement le saut en politique aux côtés du Parti Québécois.

«J'avais 22 ans en 2001, il s'est passé quelque chose que je regrette. Je n'ai rien à cacher. Cette histoire-là était connue de tout le monde», a commenté le candidat péquiste en vue de l’élection partielle dans Arthabaska.

• À lire aussi: Condamné dans sa jeunesse: PSPP défend son candidat dans Arthabaska, Alex Boissonneault

«Après ça, je pense que mon parcours témoigne du fait que j'ai mené une vie qui a été propre, qui a été respectée», dit celui qui a été correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale, puis animateur de la matinale Première heure, sur les ondes de Radio-Canada à Québec, jusqu’à la semaine dernière.

Le candidat se trouvait aux côtés du chef du Parti Québécois, à Saint-Ferdinand, son village natal, dans la circonscription d’Arthabaska.

Paul St-Pierre Plamondon a d’ailleurs qualifié les événements d’erreur de jeunesse «sérieuse et regrettable», tout en soulignant que beaucoup d’eau a depuis coulé sous les ponts.

Controverse

Le choix du PQ suscite la controverse depuis que le chef conservateur Éric Duhaime, lui-même candidat dans Arthabaska, a souligné son «passé criminel».

Publicité

Alex Boissonneault faisait partie d’un groupe de sept activistes arrêtés à deux jours du Sommet des Amériques à Québec. Il a été reconnu coupable d’avoir comploté dans le but de commettre un méfait.

Au moment de l’arrestation, la police a découvert des cagoules, des bâtons de baseball, des boucliers, des lance-pierres, des bombes fumigènes, des masques à gaz et des billes d’acier, selon ce que rapportait TVA Nouvelles à l’époque.

Les policiers ont également trouvé «deux dispositifs de minuterie et des accélérants, ce qui laisse croire qu’ils préparaient des bombes incendiaires».

Candidat local

D'entrée de jeu, Alex Boissonneault a souligné son ancrage dans cette circonscription du Centre-du-Québec, où se trouve notamment la municipalité de Victoriaville. Sa famille y est installée depuis quatre générations, fait-il valoir.

Le candidat s’est présenté comme un homme de centre droit, déplorant que les citoyens n’aient accès aux services pour lesquels ils paient à travers leurs impôts.

Approché par le PQ

L’ex-animateur affirme avoir été approché par le PQ une première fois il y a trois semaines, puis à nouveau jeudi dernier, mais avoir rejeté la proposition chaque fois.

«J'ai réfléchi pendant la fin de semaine, tout s'est bousculé», explique-t-il.

Ainsi, selon lui, il n’a pas été en ondes après avoir décidé de faire le saut en politique.

Après avoir vivement attaqué son adversaire en début de semaine, Éric Duhaime semblait prêt à tourner la page, mercredi, disant vouloir maintenant se concentrer sur sa campagne électorale.

«Je pense, c'était important que les gens soient au courant de ça, parce que ce n'est quand même pas banal ce qu'il a fait dans le passé», a-t-il commenté en mêlée de presse.

Questionné à savoir s’il sera à nouveau candidat dans Arthabaska en 2026, M. Duhaime a affirmé que sa décision dépendra du résultat de l’élection partielle, dont la date demeure toujours inconnue.

La circonscription d'Arthabaska était représentée par le caquiste Éric Lefebvre, devenu député indépendant avant d'être élu sous la bannière conservatrice aux récentes élections fédérales. Auparavant, libéraux et adéquistes ont représenté la région. Le dernier élu du PQ, Gilles Baril, y a terminé son mandat en 2003. 

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Publicité
Publicité