Boissonneault condamné dans sa jeunesse: «Pour moi, c’est honorable», affirme Amir Khadir
TVA Nouvelles
Amir Khadir estime que les gestes qui ont mené à la condamnation du candidat péquiste dans Arthabaska étaient tout à fait «honorables».
• À lire aussi: Candidat pour le PQ dans Arthabaska: «Il s’est passé quelque chose que je regrette», dit Alex Boissonneault
• À lire aussi: Condamné dans sa jeunesse: PSPP défend son candidat dans Arthabaska, Alex Boissonneault
Alex Boissonneault avait 22 ans lorsqu’il a été condamné pour avoir comploté dans le but de commettre un méfait dans le cadre du Sommet des Amériques, en 2001. Il a depuis eu son pardon, en 2011, avant d’œuvrer dans le milieu journalistique.
«Ce passé soi-disant trouble, à mon avis c’est un passé glorieux », a déclaré M. Khadir lors d’un segment à l’émission La Joute, mercredi.
«Il n’y a là rien de grave, il y a la participation des jeunes dans nos sociétés, a-t-il ajouté. À transformer et à bloquer des décisions des pouvoirs publics et surtout des plus puissants pour le bien de la société.»

L’ancien porte-parole de Québec solidaire pense qu’il est parfois nécessaire d’utiliser certains moyens pour dénoncer une situation, «même s’ils sont illégaux».
«Comme tous les gens qui ont participé aux désobéissances civiles l'ont fait durant les années», a-t-il illustré.
Son collègue Rodolphe Husny était complètement en désaccord avec lui. «À gauche, c’est bien, à droite, ce n’est pas bien», lui a-t-il reproché.
Yasmine Abdelfadel souhaite également apporter une précision aux commentaires d’Amir Khadir.
«Il a beau avoir été révolutionnaire dans sa jeunesse, il se décrit aujourd’hui comme de centre-droit, a-t-elle rappelé. Comme quoi la sagesse vient aussi avec le temps».
Alex Boissonneault affirme d’ailleurs regretter ses gestes.
«J’avais 22 ans en 2001, il s’est passé quelque chose que je regrette», a-t-il réitéré lors d’une conférence de presse avec Paul St-Pierre Plamondon pour annoncer officiellement sa candidature dans Arthabaska.