Après avoir critiqué le génocide à Gaza, un band punk perd son visa américain
Philippe Melbourne Dufour (Le Sac de Chips)
Le duo punk-rap britannique Bob Vylan a appris à ses dépens que la liberté d’expression s’arrête parfois à la frontière américaine.
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Après un concert remarqué au Festival Glastonbury en Écosse, où ils ont scandé «Death to the IDF» (Mort à Tsahal, l’armée israélienne) devant une foule survoltée, les États-Unis n’étaient pas contents.
@gbnews Punk band Bob Vylan have sparked uproar after they used their Glastonbury set to leads chants of "Death to the IDF" and "Free, Free Palestine". The group also expressed solidarity with Irish rap trio Kneecap, who were scheduled to perform 30 minutes after them on the West Holts stage, after it was confirmed the BBC would not be broadcasting their set live. #Glastonbury #BobVylan #Israel #Gaza #BBC #GBNews ♬ original sound - GB News
À la suite du concert, le gouvernement a décidé de révoquer les visas des membres du groupe, les forçant à annuler leur tournée du pays de l’Oncle Sam.
Les autorités américaines, par la voix d’un communiqué, ont expliqué qu’elles «ne souhaitent pas accueillir des artistes qui glorifient la violence», une phrase qui résonne de manière un peu ironique quand on sait que durant les cinq jours du festival Glastonbury, les Forces de défense d'Israël ont assassiné pas moins de 300 Palestiniens.
Pendant ce temps, Bob Vylan ne semble pas décidé à ranger son micro. Sur leurs réseaux, le duo continue d’affirmer que «la liberté d’expression n’a pas de visa» et que, visa ou non, le message passera.
Land Of The Free? Si vous êtes pro-génocide peut-être...
