Antoine Vézina joue avec un proche dans «Lol: Juste pour rire»... et ce n'est pas Tammy Verge!

C'est avec grand plaisir qu'Antoine Vézina renoue avec un projet phare de sa carrière: la série Lol :-), qui s'appelle désormais Lol: Juste pour rire. Nous l'avons rencontré lors des tournages de cette comédie à sketchs, que nous pourrons voir en 2026.

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Antoine, tu es le doyen du groupe d'acteurs de Lol: Juste pour rire. Tu es là depuis le tout début de l'émission, n'est-ce pas?

Je suis là depuis le début, lorsque nous sommes allés tourner un pilote au Mexique, il y a 15 ans.

Comment as-tu réagi lorsqu'on t'a appelé pour t'annoncer le retour de la série?

Plutôt bien, jusqu'à ce que je m'aperçoive que mes anciens collègues ont lu le contrat mieux que moi et qu'ils ont trouvé le piège, puisqu'ils ne sont pas là! (rires) Sérieusement, je suis très content, j'aime encore beaucoup ce projet-là.

As-tu l'impression que c'est un nouveau projet, puisqu'il y a plusieurs nouveaux visages et que les tournages sont un peu différents?

Non, parce que l'essence même du projet n'a pas changé. Je fais le travail que j'aimais déjà avant qu'il y ait des caméras dans ma vie, c'est-à-dire faire des faces drôles et faire rire.

Vois-tu des différences entre ce que vous avez fait il y a une dizaine d'années et maintenant?

Oui, peut-être au niveau de l'approche et des gags, mais le travail, ultimement, demeure semblable. Cette série se tourne dans l'écoute de l'autre. C'est comme une partie de ping-pong. On se regarde, on joue ensemble, on réagit comme pouvait le faire Chaplin ou Buster Keaton, des acteurs de films sans paroles. On utilise les mêmes mécaniques que dans le temps. Après ça, je dirais que les changements viennent du fait que l'humour s'est un peu transformé. La technique, l'approche et l'ajout de comédiens plus jeunes amènent une facture différente, mais grosso modo, on fait la même chose.

Est-ce que les nouveaux comédiens vont vers toi, puisque tu es là depuis le début de la série?

Non, pas du tout! Et je ne voudrais pas qu'ils le fassent, car je n'ai aucun conseil à leur donner. Moi, quand je jouais avec des gens plus âgés, je ne cherchais pas à savoir ce qu'ils pensaient. J'avais plutôt confiance en moi. Tu sais, quand on est jeune, on est confiant, on veut faire nos propres affaires. Même que des fois, on regarde les personnes plus âgées et on se dit qu'ils font de vieux trucs. J'imagine que les jeunes portent ce même regard sur moi. Je leur souhaite, en fait. Ils ont tout ce qu'il faut: ils sont énergiques, brillants, beaux... Moi, j'ai perdu tout ça! (rires) Mais ça ne change rien au fait que j'aime bien vieillir. Ça me permet de me détacher. J'ai moins de choses à prouver ou de choses à perdre.

As-tu joué dans certains sketchs ou dans des univers qui t'ont surpris?

Pour l'instant, il n'y a pas tant de surprise. Il faut dire que j'ai exploré beaucoup d'univers surprenants dans le passé. Dans les premières années, on avait environ 40 univers par saison, avec des extraterrestres, des voyages, des décors sous-marins, etc. Je crois que ça va en prendre beaucoup pour me surprendre, et je dis ça bien humblement. Au-delà des univers, les idées me font encore rire. J'ai encore droit à des surprises et des rebondissements.

Quel est ton lien avec Québec, où ont lieu la majorité des tournages de la série?

Je viens de Québec. Mon alma mater, c'est l'Université Laval. J'ai commencé à étudier là pour ensuite finir mon bac en théâtre à Montréal. Mes parents sont encore ici, les parents de ma blonde aussi. On y vient régulièrement. C'est ma ville!

Quels sont tes autres projets sur le plan personnel?

J'ai commencé l'aquarelle et ça se passe bien. J'ai aussi commencé à jouer de la batterie l'année dernière. Ça s'en vient... il faut me donner un petit break! C'est une batterie électronique, ce n'est donc pas trop pire pour les oreilles des autres. J'ai aussi beaucoup joué aux échecs plus jeune et j'essaie de m'y remettre.

As-tu joué des scènes avec Thomas, le fils de Tammy Verge, ta conjointe, qui sera lui aussi de la nouvelle saison?

Oui. Tom et moi, on se côtoie depuis plus de 20 ans maintenant. Là-dessus, nous avons cohabité une quinzaine d'années. Nous avons fait de l'impro ensemble et on s'est vus travailler l'un et l'autre. Jouer ensemble, c'était naturel, ça se faisait tout seul. C'est un luxe de travailler avec lui.

Est-ce difficile pour toi de garder ton sérieux quand vous tournez des scènes qui sont souvent assez loufoques?

Pas en ce moment. J'ai eu beaucoup de difficulté quand je tournais avec Martin Drainville. Tout le monde était drôle sur la série, mais Martin Drainville, c'était particulier... Tu vois, je parle de lui et j'ai de la misère à finir ma phrase. Il me fait toujours rire.

Quels sont les univers dans lesquels nous pourrons te voir dans la prochaine saison?

L'univers médiéval, où je jouerai avec Thomas. En fait, c'est une espèce de taverne médiévale. Il y aura aussi l'univers de l'école de ballet et une sitcom des années 1950, du genre Papa a raison.

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