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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Anthony Calvillo montre une mémoire sélective avant le match des Alouettes contre les Lions

Les Alouettes de Montréal ont rendez-vous avec les Lions de la Colombie-Britannique, dimanche, à Vancouver

Anthony Calvillo (à droite) discute avec le quart-arrière Cody Fajardo.
Anthony Calvillo (à droite) discute avec le quart-arrière Cody Fajardo. Martin Chevalier / JdeM
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2023-07-07T21:30:00Z
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Les Alouettes de Montréal ont pris l’avion à destination de Vancouver, vendredi soir, sachant fort bien que le club n’a obtenu que très peu de succès historiquement sur le territoire des Lions de la Colombie-Britannique. 

«J’ai bloqué tout ça de ma mémoire», a blagué Anthony Calvillo, ancien quart-arrière et maintenant coordonnateur offensif pour les Alouettes.

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Le dernier gain de Montréal au BC Place remonte précisément au 20 août 2015. Rakeem Cato et Tanner Marsh avaient alors été les quarts utilisés par les Alouettes dans une victoire de 23 à 13 tandis que Tyrell Sutton, actuel entraîneur des demis offensifs, était le porteur de ballon. Étrangement, l’entraîneur-chef Tom Higgins avait été congédié dès le lendemain de ce match. Il s’agissait pourtant d’une deuxième victoire seulement en 15 ans, soit depuis l’an 2000, pour les Alouettes à Vancouver. Après 2015, les Alouettes ont perdu quatre fois en autant d’occasions là-bas.

«La grande différence, cette année, c’est que le match de dimanche aura lieu à 16h à Vancouver, ce qui correspond à 19h, à notre heure, a plaidé Calvillo, rappelant les effets du décalage horaire. Normalement, ça commence en soirée, donc à 22h pour nous. On croit que ça va nous aider.»

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Le BC Place: terrain hostile

Afin de rafraîchir un peu la mémoire de Calvillo, soulignons que la formation montréalaise peinait à Vancouver, même durant les belles années où les Alouettes remportaient la Coupe Grey. En 2002, par exemple, Montréal avait perdu 48 à 37 lors du match à Vancouver. 

En 2009, ce fut une curieuse défaite de 19 à 12, alors que les Alouettes allaient éventuellement pulvériser les Lions par le pointage de 56 à 18, à Montréal, en demi-finale des éliminatoires. L’année suivante, alors que Calvillo et les Alouettes allaient remporter un deuxième championnat consécutif, Montréal a bel et bien gagné en Colombie-Britannique. Le match avait toutefois eu lieu à l’Empire Field, qui servait de domicile temporaire aux Lions. Considérant le tout, il faut donc parler d’une séquence de 13 défaites consécutives pour Montréal au BC Place entre 2001 et 2014. Les Alouettes ont ainsi perdu 17 de leurs 18 derniers matchs au BC Place. Dans l’histoire de la LCF, on répertorie un dossier à l’étranger de 9-30-1 pour Montréal contre les Lions.

Un problème de communication

Avec un passé aussi peu glorieux, l’édition actuelle des Alouettes a tout intérêt à se concentrer sur le futur en vue de son affrontement face aux Lions.

Sur ce plan, Calvillo espère que certains problèmes vécus sur le terrain depuis le début de la campagne seront réglés au sein de l’unité offensive.

«Les entraîneurs ont identifié un problème au niveau de la communication et on doit améliorer ça cette semaine. Il faut avoir une meilleure cohésion entre le quart-arrière, les porteurs de ballon et la ligne offensive. On travaille tous ensemble pour que les signaux soient bien compris par tous les joueurs.»

Mathieu Betts menace

Les Alouettes n’auront pas droit à l’erreur, en vertu de la force de la ligne défensive des Lions. Celle-ci compte notamment sur la présence du Québécois Mathieu Betts, auteur de sept sacs en quatre matchs cette saison. Le quart-arrière des Alouettes Cody Fajardo devra se surveiller.

«Il faut être sur la même page que les joueurs de la ligne offensive, car nous travaillons ensemble sur la même unité», a pour sa part reconnu le porteur de ballon William Stanback, à propos de l’importance de bloquer lui-même sur certains jeux pour mieux protéger le quart-arrière. «Ces joueurs sur la ligne à l’attaque sont mes meilleurs amis sur le terrain, car ce sont eux qui m’aident à avoir du succès. [...] Quand vient le temps de protéger notre quart-arrière, il faut en faire une fierté. On étudie le système de jeu de l’adversaire, spécialement les tendances de la ligne défensive de l’autre côté. On voit ce qu’ils aiment faire et on doit agir pour s’assurer de protéger notre quart en tout temps.»

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