«Annabelle» : un événement récent impliquant la poupée maudite sème la peur en Pennsylvanie

À l’approche de Noël, certaines surprises pourraient cacher un passé beaucoup plus sombre qu’on l’imagine. Parmi les jouets devenus légendaires, la poupée Annabelle occupe une place à part, entourée d’un récit qui continue d’alimenter peurs et fascination. Christian Page nous raconte la «vraie» histoire de cette poupée maudite.

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Revoyez la chronique complète dans la vidéo en tête de cet article.

En décembre 1970, une mère cherche un cadeau réconfortant qui rappelle la maison pour sa fille Donna, étudiante en soins infirmiers. Dans une boutique d’antiquités, elle découvre une poupée Raggedy Ann, identique à celle que sa fille aimait enfant. Offerte pour lui rappeler la maison, la poupée ne tarde pourtant pas à troubler le quotidien du petit appartement que Donna partage avec sa colocataire.

Très vite, les jeunes femmes constatent que la poupée change de position lorsqu’elles s’absentent. Assise sur un lit au matin, elle se retrouve face contre terre ou déplacée d’une pièce à l’autre. L’inquiétude grandit lorsque des bouts de papier apparaissent, griffonnés d’un mystérieux « Aidez-moi » à l’écriture enfantine.

Intriguées, Donna et Angie consultent une médium. Celle-ci affirme entrer en contact avec un esprit se présentant comme Annabelle Higgins, une fillette assassinée près de l’immeuble et cherchant refuge auprès d’elles. Les étudiantes acceptent, selon le récit rapporté, d’accueillir cette présence. Les phénomènes s’intensifient alors : comportements agressifs, attaques inexpliquées, dont une tentative d’étranglement visant Lou, l’ami d’Angie.

Alerté par un prêtre, le couple de démonologues Ed et Lorraine Warren intervient. Ils concluent que l’histoire de la fillette n’est qu’un stratagème et que la poupée serait manipulée par une entité malveillante. Après un rituel destiné à mettre fin aux manifestations, l’objet rejoint leur collection d’« objets maudits », où il restera associé à l’un des récits les plus célèbres du paranormal américain.

Annabelle a depuis inspiré plusieurs films et continue d’alimenter débats et scepticisme, entre légende urbaine, récit romancé et mystère persistant.

Plus récemment

Cette poupée fait partie de la collection des « objets maléfiques » du couple de démonologues américains Ed et Lorraine Warren. En juillet dernier, un certain Dan Rivera, un chasseur de fantômes qui participait à une tournée d’objets soi-disant « maléfiques » pour le compte du Musée Warren, incluant la poupée Annabelle, a été retrouvé mort dans sa chambre de Gettysburg, en Pennsylvanie. La poupée Annabelle n’était pas directement à ses côtés au moment de son décès, mais la coïncidence n’a pas manqué d’attirer l’attention des médias.