Anglesh Major aimerait jouer en anglais
Carolyn Richard
Dans STAT, il incarne avec brio le docteur Marc-Olivier Morin, mais ses envies démontrent que, dans sa vie quotidienne, la musique, la santé, le Japon et même le chocolat occupent une place de choix pour Anglesh Major...
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Les 7 envies de...
J'ai envie d'apprendre...
«À améliorer mon anglais, parce que j’aimerais peut-être jouer en anglais un jour. Aussi, quand je crée ma musique, ça se passe en anglais, alors si un jour je veux aller aux États-Unis et faire des séances musicales avec des artistes de là-bas, il faut que je maîtrise mieux la langue pour mieux m’exprimer, autant dans le jeu qu’en musique.»
J'ai envie de changer...
«Notre système de santé. Je sais de quoi je parle, car j’ai travaillé pendant huit ans dans un hôpital comme préposé à l’entretien. Durant la première année de la pandémie, j’ai vu trop de choses inacceptables pendant mes quarts de travail. Et dernièrement, ma blonde est tombée malade, alors on était en plein dedans. Heureusement, elle va mieux maintenant et tout est beau, mais j’ai vu le système des deux côtés: de l’intérieur à titre d’employé et de l’extérieur avec ma blonde comme patiente à l’urgence. Sincèrement, tout le système de santé devrait être changé, repensé et modifié, car les employés font des heures de travail qui n’ont aucun sens dans des conditions qui laissent à désirer. Trop souvent, quand un patient arrive à l’urgence, c’est une infirmière qui évalue le cas du patient, alors que ça devrait être un médecin... Ce n’est pas normal! Il faut vraiment que ça change.»
J'ai envie de partager...
«Mon univers musical. Avec les tournages, je travaille beaucoup, mais dans la vie, je fais aussi de la musique. Être en studio, composer et jouer de la musique, ça fait partie de qui je suis. Sauf que ces temps-ci, mon emploi du temps est trop difficile à gérer. Jouer et créer de la musique me demande plus de rigueur, de discipline et d’organisation, mais quand j’arrive chez moi après une journée de tournage sur STAT, je suis trop épuisé pour en faire. J’ai même signé avec un gros label musical, alors il faut que je m’y remette, car ça me manque vraiment.»
J'ai envie de secourir...
«De nouveaux pays. J’ai déjà visité l’Irlande, mais j’avoue que je ne voyage pas beaucoup, car, en tant que comédien, je crains toujours que, si je pars, je risque de perdre un beau contrat ou une belle opportunité professionnelle. Je sais que ça va me prendre un certain lâcher-prise face à ça si je veux voyager, car tant qu’à partir, j’aimerais partir assez longtemps. J’adorerais surtout découvrir le Japon pendant un ou deux mois. Sa culture me fascine, j’ai un grand respect pour le peuple japonais et je lisais beaucoup de mangas quand j’étais jeune. J’arrivais d’Haïti et, pour m’améliorer en français, je lisais ces bandes dessinées qui m’ont beaucoup aidé. J’ai vraiment trop hâte d’y aller et je sens que je vais adorer ce pays.»
J'ai envie de savourer...
«Une des créations spectaculaires du chocolatier Amaury Guichon. Sincèrement, ce gars-là est incroyable, je le suis sur Instagram. Il a des millions d’abonnés et il a déchiré l’Internet tellement ses créations sont hallucinantes. Il peut faire n’importe quoi, autant une voiture que la tour Eiffel, un dragon ou un Lego géant. Il relève le défi et tout est en chocolat! Dans le fond, je suis certain que c’est bon, mais j’aimerais quand même faire le test pour savoir si ses créations sont aussi délicieuses que spectaculaires. (rires) Suivez-le sur Instagram, ça vaut la peine!»
J'ai envie de revivre...
«La première fois où j’ai joué la pièce King Dave, alors que je n’avais que 28 ans. J’étais seul sur scène au théâtre Duceppe, j’étais super stressé et le texte était un monologue de 90 minutes. C’est à ce jour le plus grand défi de ma carrière. La première fois que je l’ai fait devant public, quand j’ai prononcé mes derniers mots sur scène, le public s’est levé et a applaudi fort. À ce moment-là, j’ai ressenti une grande fierté. Je revivrais ce moment-là n’importe quand.»
J'ai envie de profiter...
«De ma santé. Je suis quelqu’un qui s’entraîne beaucoup et je suis très physique. J’aime l’idée de pousser mon corps au-delà de ses limites. Je n’ai pas envie d’attendre de tomber malade ou qu’il m’arrive quelque chose de grave pour réaliser à quel point ma santé est importante. Il faut l’entretenir et en prendre soin. Peu importe si c’est en allant au gym, en faisant du yoga, en pratiquant un sport ou en se faisant masser, l’important est de prendre soin de son corps et de sa santé. C’est, à mon avis, le meilleur des cadeaux qu’on puisse se faire.»
STAT, du lundi au jeudi 19 h, à Radio-Canada. Son EP Ephemere est disponible sur les plateformes d’écoute en continu.
