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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

André-Philippe Gagnon était chargé de divertir la princesse Diana lors d’une soirée privée

MARTIN ALARIE / AGENCE QMI / JOURNAL DE MONTREAL
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2025-05-27T03:04:39Z
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André-Philippe Gagnon a su s’attirer les bonnes grâces de la princesse Diana, en octobre 1991, lors d’un souper privé organisé à la résidence du premier ministre canadien de l’époque, Brian Mulroney.

L’imitateur, qui était assis aux côtés de la première épouse du désormais roi Charles, aurait été chargé de la divertir tout au long de cette soirée protocolaire, imitant pour elle, entre deux bouchés, ses artistes préférés, dont David Bowie, Elton John et les Beatles.

Mais sa préférée d’entre tous aurait été l’interprétation du thème de La Panthère rose de l’incomparable «homme-sax».

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

C’est du moins ce qu’a raconté André-Philippe Gagnon, lundi soir, au public du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, pour la première montréalaise de son nouveau spectacle intitulé Remasterisé

Dans ce nouvel opus, l’imitateur y a majoritairement revisité ses grands classiques, sur lesquels il a pu compter ces 40 dernières années.

Entremêlé de tranches de vie et d’anecdotes, l’homme aux mille et une voix a notamment joué les voix des grands Barry White, Michael Jackson, Lionel Richie, Bob Dylan, Félix Leclerc, Jean-Pierre Ferland, Paul Piché, Elvis, Willie Lamothe et Willie Nelson.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Il n’est évidemment pas passé à côté des grands classiques de son répertoire, qui lui ont notamment permis de briller à l’international, comme son imitation de Louis Armstrong avec la pièce What a Wonderful World et son We Are the World — pour laquelle il a connu quelques difficultés avec certaines voix, lundi.

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Cette essoufflante reprise lui avait, à l’époque, permis d’estampiller son passeport dans toutes les grandes villes américaines, mais aussi du monde. L’imitateur du Québec avait également eu l’opportunité, à la fin des années 1980, d’interpréter cet iconique titre devant Lionel Richie lui-même, l’auteur de la chanson, à l’émission Champs-Élysées de Michel Drucker, en France.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Entre ses imitations, André-Philippe Gagnon a remonté le fil de son parcours. Il est notamment revenu sur ses débuts dans le salon de la maison familiale à Loretteville, où il s’amusait à imiter les personnages des dessins animés de son enfance, puis sur ses premières participations à des festivals.

Il a offert au passage un aperçu de sa propre Saint-Jean, animée par Yvon Deschamps, et de ses passages de l’autre côté de la frontière, notamment dans les festivals de France ou à l’Exposition universelle de Brisbane, en Australie, où il a été invité à représenter le Canada.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI


Il est aussi revenu sur ses résidences à Las Vegas, son passage au Tonight Show de Johnny Carson et d’autres événements qui ont marqué l’évolution de sa carrière.

Avec ce spectacle, André-Philippe Gagnon ne réinvente pas la roue. Sa proposition a toutefois grandement plu aux spectateurs de la Place des Arts. Ces derniers, qui s’étaient montrés plutôt timides en début de programme, se sont dégourdis au fil de la présentation, se levant de leurs sièges, un peu avant la moitié, pour ovationner l’imitateur après les gros numéros comme We Are the World et Imagine de John Lennon.

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