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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

«Ça prenait une chirurgie et mon père n’avait pas d’argent» — Josée Lavigueur raconte l'accident qui a plongé sa famille dans la précarité

CAPTURE D'ÉCRAN AGENCE QMI TIRÉE DE YOUTUBE
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2025-05-26T16:27:17Z
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Josée Lavigueur s’est récemment confiée au sujet du grave accident à la tête qu’elle a subi alors qu’elle n’était qu’un bambin et qui a plongé sa famille dans la pauvreté. 

Une période dont elle a admit garder tout de même de très beaux souvenirs.

«Quand j’avais 3 ans, juste avant l’arrivée de l’assurance maladie, j’ai eu une fracture du crâne. C’était super violent, une fracture ouverte. Je suis tombée sur le ciment», a-t-elle raconté à Marie-Claude Barrette au balado Ouvre ton jeu

«Ça prenait une chirurgie et mon père n’avait pas d’argent...», a ensuite ajouté la chroniqueuse de remise en forme, qui n’a eu vent de la situation financière de ses parents qu’à l’âge de 25 ans. 

«[Mon père] ne voulait pas que je me sente responsable du fait que [l’accident] a tellement créé un problème au niveau du budget qu’on a dû déménager chez mon grand-père qui, lui, vivait seul. Mes parents n’avaient pas l’argent pour payer la chirurgie et l’hospitalisation», a-t-elle dit à Marie-Claude Barrette, ajoutant avoir vécu 15 ans dans le petit appartement de son grand-père, à Saint-Lambert sur la Rive-Sud de Montréal, avec toute sa famille.

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La conférencière a également mentionné que cet accident, aussi terrible soit-il, lui avait sauvé la vie. Un autre coup à la tête, subi quelques mois plus tôt, avait causé une première fragilité à son crâne qui aurait finalement pu la tuer.

CAPTURE D'ÉCRAN AGENCE QMI TIRÉE DE YOUTUBE
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«J’ai des photos de moi en noir et blanc, avec de gros bandages, un gros turban sur la tête. J’ai passé mon anniversaire de 4 ans à l’hôpital. C’est impressionnant. Ça a été des moments durs pour mes parents. Leur histoire m’impressionne beaucoup», a décrit la fondatrice de Ma Zone Fit.

La peur de mourir dans l’oubli 

Au cours de l’épisode, Josée Lavigueur s’est aussi confiée au sujet de sa peur de mourir, mais surtout de mourir dans l’oubli. 

«Être oubliée. Partir sans laisser de trace. Pour moi, c’est vraiment très fort. C’est ma plus grande peur», a-t-elle dit à l’animatrice d’Ouvre ton jeu

CAPTURE D'ÉCRAN AGENCE QMI TIRÉE DE YOUTUBE
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«Les souvenirs, depuis très longtemps, probablement depuis que j’ai mes filles, peut-être même avant, ça a toujours été essentiel pour moi d’écrire, de prendre des photos», a-t-elle ajouté, indiquant vouloir à tout prix laisser des traces. 

«À mes funérailles, je voudrais que mes albums soient là, je voudrais que les gens puissent voir comment j’ai de la gratitude», a poursuivi l’ex-chroniqueuse de Salut Bonjour, qui aimerait que son nom soit gravé sur une plaque ou qu’il existe une salle en sa mémoire.

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