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Culture

André-Philippe Gagnon a fait une imitation pour cette personnalité connue dans le monde entier!

Pour connaître toutes les dates des spectacles d’André-Philippe Gagnon, «Remasterisé», visitez andrephilippegagnon.com.

Eric Myre / TVA Publications
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Daniel Daignault

2025-06-05T10:00:00Z
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Quiconque a déjà eu l’occasion d’interviewer André-Philippe Gagnon vous le dira: c’est impressionnant de l’écouter raconter les moments forts de sa carrière et ses anecdotes, toutes plus saisissantes les unes que les autres. Le tout est évidemment ponctué de quantité d’imitations! Or, c’est exactement ce qu’il fait sur scène avec son nouveau spectacle, Remastérisé, qui lui permet de renouer avec son public.

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André-Philippe, comme on l’a souvent dit depuis la pandémie, les artistes doivent se réinventer. Et c’est exactement ce que tu fais avec ce nouveau spectacle.

Tout à fait! Je parle du tour du monde que j’ai fait depuis mes débuts et des différentes aventures vécues durant ces années. Bien sûr, je parle de We Are the World, qui célèbre aujourd’hui ses 40 ans, car cette chanson m’a ouvert des portes. Après avoir fait l’émission de Johnny Carson, mon producteur m’avait appelé pour me dire: «André-Philippe, te rends-tu compte? On a vendu 20 000 billets en trois heures pour la Place des Arts!» En plus, c’était l’époque où les gens devaient se déplacer pour acheter leurs billets. C’était de la pression parce qu’à ce moment-là, il n’y avait que sept minutes du show qui étaient écrites... On était au mois de novembre et le spectacle d’un peu plus de deux heures commençait en mars. C’est ce genre d’histoire que mon équipe aimait entendre et c’est un peu comme ça qu’on a construit mon nouveau show, Remastérisé. Je suis vraiment heureux de faire entrer le public dans les coulisses de ma carrière. Stéphane (Laporte), qui collabore aux textes, est repassé sur toutes mes aventures pour ajouter des jokes ici et là.

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Après Johnny Carson, Michel Drucker a lui aussi joué un rôle important dans ta carrière...

En 1985, il était à Montréal pour remplacer Jean-Guy Moreau, qui avait eu un malaise cardiaque, à l’animation d’un gala Juste pour rire avec Dodo. C’est là qu’il m’a vu interpréter We Are the World et c’est à ce moment précis qu’il a décidé de me prendre sous son aile. J’ai fait son émission Champs-Élysées quand je suis allé en France. Ensuite, j’ai fait le numéro d’ouverture des premières Victoires de la musique, en 1985, animée par Julien Clerc et Renaud.

Dans ce spectacle, tu racontes plusieurs moments vécus en coulisses, dont, entre autres, ton souper en compagnie de la princesse Diana...

C’était un repas protocolaire à la résidence du premier ministre, à Ottawa. Il y avait Céline Dion, Michael J. Fox, David Foster et Brian Mulroney. Lady Diana demandait tout le temps à ce dernier si je pouvais faire une autre imitation pour elle. J’avais imité le premier ministre et elle m’a ensuite demandé de refaire le saxophone. J’étais un peu comme le «fou du roi». Je l’ai fait rire pendant tout le souper. J’ai commencé à faire des imitations quand j’étais petit, pour faire rire mon grand frère. Comme j'étais timide, ça m'a donné confiance quand j’ai vu que ça fonctionnait. Je me suis alors mis à imiter Yvon Deschamps, Mad Dog Vachon, Diane Dufresne, et des personnages animés tels que Touché la tortue et Wally l’alligator. C’est comme ça que tout a commencé pour moi. Je faisais des imitations devant des amis, à l’école, après des parties de hockey et, plus tard, dans des festivals.

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Quand on y pense, tu as fait tellement de choses, partout dans le monde, ces 40 dernières années... C'est quand même fou!

C’est vrai. J’ai voyagé pas mal et participé à plusieurs grands événements. J’ai eu l’occasion de faire de nombreux spectacles au Canada anglais, entre autres à Calgary, aux Jeux olympiques de 1988. Je suis allé souvent en France, entre autres au Casino de Paris pendant deux semaines. La deuxième semaine, on a dû refuser des gens, car c’était complet!

Quand tu repenses à ta carrière, quelles sont les premières choses qui te viennent en tête?

Que j’ai été chanceux! Imagine: j’aimais faire des imitations quand j’étais petit, et je fais ça depuis 40 ans! Ce n’est pas rien! Être reçu par Johnny Carson a vraiment été ma carte verte pour travailler aux États-Unis.

Parlant de grandes réalisations, tu as aussi eu l’occasion de faire la première partie du spectacle de Céline en 1998.

C’était au Stade de France et il y avait 95 000 personnes chaque soir! On me connaissait un peu en France, mais ce n’est pas moi que les spectateurs venaient voir. Je devais faire entre 25 à 30 minutes sur scène, et je commençais par mon imitation de Mick Jagger. J’ai encore en tête l’image des 95 000 personnes faisant les mêmes gestes que moi pendant que je chantais My Girl. En coulisses, avant le spectacle, Johnny Hallyday me disait qu’il voulait que je fasse mon imitation du saxophone, il voulait même que je joue dans son band! Quant à Céline Dion, elle avait mentionné en conférence de presse qu’elle n’avait jamais vu un artiste en première partie de ses spectacles recevoir de telles ovations. Elle a été tellement généreuse avec moi... C’est fou comme elle a eu du succès avec sa tournée Let’s Talk About Love! Pour ma première au Venetian à Las Vegas, elle a eu la gentillesse d’enregistrer sa partie de All The Way de Frank Sinatra en vidéo, que j’ai projetée sur écran, afin que je puisse chanter en duo avec elle sur scène, en imitant le célèbre chanteur. 

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Est-ce toujours un défi, après 40 ans, de réussir tes imitations à la perfection?

Oui, et j’essaie d’être le plus précis possible parce que ce sont des souvenirs musicaux qui accompagnent mes propos. Quand je fais des jokes, il y a toujours une chanson jumelée à ça afin de faire remonter les souvenirs des gens à la surface. C’est la magie de la musique! Les chansons nous rappellent des moments vécus: un party, un premier slow, un bal de finissants, des vacances d’été... C’est très rassembleur. Je fais des classiques tels que How Can You Mend a Broken Heart des Bee Gees, avec les voix des trois frères. Je propose aussi de nouvelles imitations, comme la pièce Le petit Bonheur de Félix Leclerc, ou encore Mille après mille de Willie Lamothe.

Tu as aussi, parmi tes numéros, un autre collectif comme We Are the World.

Oui. J’interprète Imagine à la fin avec 14 voix différentes, dont celle de John Lennon. Je faisais ce numéro dans mon spectacle anglophone et j’ai décidé de l’intégrer dans celui-ci.

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