Alouettes: Jonathan Sénécal n’était pas du niveau des autres
Philippe Asselin
MONTRÉAL | Si Jonathan Sénécal n’est plus un membre des Alouettes, c’est tout simplement parce que les quatre autres quarts-arrières présents au camp d’entraînement ont été meilleurs que lui.
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Le Québécois de 25 ans a été libéré à l’issue du calendrier préparatoire. Le choix de septième ronde de l’équipe montréalaise a vu de l’action lors des deux matchs préparatoires, tout comme Caleb Evans et James Morgan.
Ce sont d’ailleurs ces deux athlètes que Sénécal devait battre pour obtenir un poste, considérant que les places de Davis Alexander et McLeod Bethel-Thompson semblaient déjà assurées.
Le directeur général des Alouettes, Danny Maciocia, a affirmé que le produit des Carabins de l’Université de Montréal n’avait rien à se reprocher, mais qu’il avait plutôt été victime des circonstances.
«Jonathan a compétitionné tous les jours. Depuis que je suis le DG de l’équipe, nous n’avons jamais eu une meilleure cuvée de quarts-arrières que celle que nous avons en ce moment, en termes de profondeur.»
«Les quatre pourraient être partants à un certain moment dans l’année», a ajouté Maciocia, en parlant de ceux qui ont évité le couperet.
«Jonathan était dans un scénario difficile avec le talent que nous avons à cette position. Il mérite toutefois beaucoup de crédit pour avoir donné son effort maximum.»
Et la suite?
Sénécal est maintenant joueur autonome dans Ligue canadienne de football. Trois options s’offrent à lui: tenter de convaincre une autre équipe de lui offrir une chance, disputer une cinquième saison universitaire ou mettre fin à sa carrière de footballeur.
Le Montréalais n’a pas caché qu’il ne souhaitait pas faire une «maîtrise en football». Celui qui a terminé son baccalauréat à HEC a peut-être l’impression qu’il n’a plus rien à apprendre dans le circuit universitaire canadien.
Comme pivot des Carabins, Sénécal a notamment remporté la Coupe Vanier et a été nommé athlète masculin par excellence au Canada par U Sports en 2023.
Maciocia croit cependant qu’un retour à l’Université de Montréal pourrait être une bonne chose.
«Je lui dis de continuer de travailler fort. Je sais qu’il veut prendre les prochains mois pour réfléchir à sa situation. Il lui reste une année d’éligibilité à l’université. S’il décide d’y retourner pour une autre saison, ça ne peut que lui être bénéfique», a déclaré l’homme qui œuvre dans le football depuis 1993.