À quelques heures de l’arrivée de Béryl: «On ne se laisse pas aller à la peur», dit une Québécoise en Jamaïque
Agence QMI
Une Québécoise qui habite en Jamaïque depuis une douzaine d’années est fin prête à l’arrivée de l’ouragan Béryl, qui doit frapper le pays au cours de la journée de mercredi.
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Marie Imbault, qui réside à Montego Bay avec sa famille, s’est bien préparée au cours des derniers jours.
«C’est important d’avoir les essentiels, donc s’assurer, par exemple, qu’on a beaucoup de glace dans les congélateurs, qu’on a de l’eau de récupérée dans plein de bocaux, dans des bassins, dans des chaudrons, comme ça, si l’eau est interrompue, on a quand même de l’eau pas loin», dit-elle, en entrevue au TVA Nouvelles.
«On doit s’assurer que les fenêtres sont fermées, ajoute-t-elle. Il faut s’assurer qu’on a assez de nourriture dans la maison, que tous les débris qui pourraient revoler dans la cour sont rentrés et aussi faire de la place pour les animaux dans la maison.»
Bien qu’elle sourcille quelque peu en regardant le radar montrant l’évolution de l’ouragan, elle refuse d’avoir peur.
«On reste calme, affirme-t-elle. En Jamaïque, on est chill. C’est une question de «pourquoi s’en faire pour dans deux heures?». Oui, on a peur, mais on ne se laisse pas aller à la peur.»
«Nous, ce qu’on se dit, c’est que c’est une journée ou deux, continue-t-elle. Après ça, la tempête est partie. Moi, je vois quand même qu’elle a baissé de catégorie, qu’elle a un petit peu bifurqué vers le sud. On est confiants que la force universelle de la Jamaïque et de l’amour qu’on reçoit de partout va faire en sorte qu’on va être capable de faire dévier les gros vents.»
Le fait que ces événements météorologiques extrêmes surviennent plus tôt n’inquiète pas non plus la Québécoise.
«La nature, c’est la nature, soutient-elle. Si ça arrive plus tôt, ça arrive plus tôt. C’est juste qu’hier on n’arrivait pas à trouver de lampes de poche dans les magasins qui n’avaient pas commencé [à en vendre]. Oui, c’est un peu tôt, mais ce n’est pas un facteur de peur.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus