À la recherche du Mokele Mbembe : une légende africaine qui intrigue encore
Mélia Goulet-Jacques
L’ami Christian Page nous emmène loin... très loin. Direction le cœur de l’Afrique, dans les marécages et forêts reculées du Congo, à la rencontre d’une créature aussi mystérieuse que fascinante : le Mokele Mbembe.
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On raconte que cette bête aurait des allures de dinosaure. Mythe local? Espèce disparue qui aurait survécu? Ou simple exagération de voyageurs trop enthousiastes? L’affaire divise depuis plus d’un siècle.

Une légende digne d’un roman d’aventures
L’idée d’espèces préhistoriques encore vivantes n’est pas nouvelle. Dès 1912, Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes, s’en inspirait dans Le Monde perdu. Et ce même fantasme de dinosaures survivants a nourri l’imaginaire collectif, du monstre du Loch Ness à Jurassic Park.
Mais le Mokele Mbembe, lui, n’est pas une invention de roman. Le nom signifie « barreur de rivière » et décrit un animal massif, à la peau gris-vert, qui vivrait dans la région du lac Télé. Certains témoignages le comparent à un apatosaure du Jurassique, mais en format réduit, plus proche d’un éléphant que d’un géant de 25 mètres. On lui prête même un caractère agressif : il renverserait les pirogues pour attaquer leurs occupants.

Des explorations... mais peu de preuves
Depuis plus d’un siècle, explorateurs et cinéastes se succèdent pour tenter d’apercevoir la créature. Dans les années 1980, des images aériennes tournées par une équipe japonaise ont semé le doute : silhouette inconnue pour certains, simple éléphant traversant le lac pour d’autres. On a aussi trouvé des empreintes mystérieuses, souvent contradictoires... qui rappellent tantôt celles d’éléphants, tantôt celles d’hippopotames ou d’autruches.
Moins populaire que Nessie, le Mokele Mbembe reste une figure mythique en Afrique centrale. Il a même inspiré un film familial dans les années 1980 (Baby, le secret de la légende oubliée). Et récemment, surprise : les signalements de la créature se multiplient de nouveau, sans explication claire.
Alors, légende locale amplifiée par l’imaginaire des explorateurs occidentaux ? Ou véritable espèce encore inconnue, comme celles qu’on découvre chaque année aux quatre coins du monde ?
Une chose est sûre : le Mokele Mbembe continue de faire rêver, entre science et mythe, là où la frontière reste encore floue.
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