Publicité
L'article provient de Salut Bonjour

Un phénomène inexpliqué à Saint-Jean-sur-Richelieu

Partager

Équipe Salut Bonjour

2025-09-19T11:50:51Z
Partager

Dans l’univers fascinant des histoires d’objets volants non identifiés, certaines affaires deviennent presque légendaires. L’observation de Saint-Jean-sur-Richelieu, survenue en septembre 1969, en fait partie.

• À lire aussi: Christian Page annonce son tout nouveau projet

• À lire aussi: Phénomène inexpliqué à Saint-Jean-sur-Richelieu

• À lire aussi: Un nouveau bureau des ovnis au Canada

Récit d’un épisode qui a marqué l’imaginaire québécois et qui soulève encore aujourd’hui des questions.

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Une soirée ordinaire qui bascule dans l’étrange

Le 25 septembre 1969, vers 22 h 30, madame Langlois et son fils adolescent circulent en voiture à proximité de l’ancien séminaire de Saint-Jean-sur-Richelieu (aujourd’hui le cégep). Ils cherchent leur chien lorsque, soudain, ils aperçoivent un engin insolite flottant à environ un mètre et demi du sol.

L’objet, d’environ huit mètres de diamètre, évoque un ballon de football aplati. Sa partie supérieure semble vitrée, sa base en métal poli. Sous les phares de la voiture, l’engin brille et irradie une lueur bleutée.

Des « êtres » mystérieux

La scène prend une dimension encore plus troublante lorsque madame Langlois distingue trois silhouettes humanoïdes, grandes de près de deux mètres, vêtues de combinaisons ajustées et de casques à visière. Elles se déplacent près de l’engin, comme en quête de quelque chose sur le sol.

Publicité

À travers la partie translucide de l’appareil, mère et fils aperçoivent deux autres personnages affairés à des commandes. L’impression est saisissante : ces êtres semblent conscients de la présence des témoins, sans toutefois s’en soucier.

Sous le choc, les Langlois reprennent la route et racontent ensuite leur histoire au mari de madame. Mais lorsque celui-ci retourne sur place, tout a disparu.

De l’anecdote au mythe

Au fil des ans, l’affaire Langlois est devenue un classique de la littérature ufologique. Des enquêteurs autoproclamés y ont vu une preuve incontournable de la présence extraterrestre, allant même jusqu’à enjoliver les faits.

En 1981, une bande dessinée française a réinterprété l’histoire en la déplaçant à Montréal, en plein jour, avec des randonneurs pour témoins. Plus récemment, un balado québécois a présenté l’événement en omettant certains détails historiques, notamment l’existence de la base militaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, active depuis 1941.

Une explication plus terre-à-terre?

Si l’on replace les témoins sur une carte, on constate que la scène se déroulait à quelques centaines de mètres seulement de l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu. Or, bien que l’aéroport civil ferme ses activités vers 22 h, il demeure fonctionnel pour l’armée.

À la fin des années 1960, la base utilisait des hélicoptères Sikorsky H-5 Dragonfly, reconnaissables à leur cockpit en forme de bulle et à leur structure métallique réfléchissante. Vue de nuit, sous des phares de voiture et dans un halo lumineux, la silhouette d’un tel appareil aurait pu alimenter l’illusion d’un engin venu d’ailleurs.

Entre mythe et réalité

Il demeure impossible d’affirmer avec certitude ce que madame Langlois et son fils ont vu ce soir-là. Était-ce réellement une rencontre du troisième type ou simplement une méprise avec une activité militaire?

Ce que l’on sait, en revanche, c’est que cette observation a alimenté la mémoire collective, rappelant combien notre perception peut transformer un événement banal en récit extraordinaire. Dans le monde des OVNIs, la frontière entre réalité et imaginaire est souvent ténue — et c’est sans doute ce qui rend ces histoires si captivantes.

Revoyez sa chronique ci-dessus

• À lire aussi: À la chasse au monstre... au Québec!

• À lire aussi: Une légende urbaine sanglante à Montréal...

• À lire aussi: Les morts peuvent-ils parler? Voici la réponse de Christian Page

Publicité
Publicité