6 films à voir à la télé du 26 juillet au 1er août
Pour tous les goûts
Alexe-Sandra Daigneault
«Les faux tatouages»
Samedi 26 juillet 22 h, Unis TV
• À lire aussi: Votre guide télé du 26 juillet au 1er août
• À lire aussi: Un événement mythique raconté dans un documentaire
Après avoir fait ses premières armes avec deux court métrages prometteurs, le réalisateur et scénariste Pascal Plante fait ses premiers pas au cinéma avec une chronique sentimentale charmante, dont les thèmes plutôt classiques sont sublimés par ses excellents jeunes acteurs et son humour simple. On y fait la rencontre de Théo, qui célèbre son 18e anniversaire en assistant à un spectacle punk rock. Le faux tatouage qu’il porte au bras attire l’attention d’une jeune femme originale et spontanée, qui ose percer son armure de jeune adulte solitaire et taciturne afin de le convaincre de passer la nuit avec elle. Leur rencontre fera naître une idylle qui aurait pu se transformer en grand amour qui Théo ne se préparait pas à déménager à l’autre bout de sa province afin de fuir un passé trouble... à moins qu’il ne change d’idée?
«Signalements»
Dimanche 27 juillet 13 h 05, TV5
Bouleversé par la véritable histoire de Laurence Brunet-Jambu et de sa nièce, dont toute la France a entendu parler à la fin des années 2010, le réalisateur et coscénariste Éric Métayer décide de raconter son histoire à travers un drame révoltant et fort bien construit, en dépit de son petit budget. Cécile Bois y livre une prestation troublante de vérité en incarnant Laurence Villeneuve, qui réalise avec consternation que sa jeune nièce, Karine, est victime de violences physiques, psychologiques et sexuelles de la part de ses parents et d’un de leurs amis. Ses nombreux signalements à l’Aide sociale à l’enfance, aux médecins et aux représentants de la loi sont cependant ignorés et même punis, puisque Laurence se retrouve bientôt en cour pour dénonciation calomnieuse. Déterminée à sauver l’enfant des griffes de ses bourreaux, elle poursuivra toutefois son combat sans relâche afin d’exposer les failles du système qui l’a trahie.
«La vache»
Dimanche 27 juillet 21 h, TV5
Fatah est un modeste paysan algérien qui voit son plus grand rêve se réaliser lorsqu’il est invité à présenter sa vache adorée, Jacqueline, au réputé Salon de l’agriculture de Paris. Animé par une bonne humeur et un optimisme infaillibles, il convainc les villageois de lui prêter un peu d’argent pour la traversée en bateau jusqu’à Marseille, où il entame ensuite un long voyage à pied jusqu’à la Ville lumière. En chemin, il croisera notamment son beau-frère exilé, un noble en faillite, des agriculteurs en colère et une journaliste curieuse, qui en fera une véritable sensation dans les médias. Ce sera pour lui l’occasion de vivre une grande aventure humaine, à laquelle le réalisateur et coscénariste Mohamed Hamidi confère humour, bienveillance et entrain. On y ajoute quelques jolis paysages, et on obtient une comédie désarmante de simplicité et d’efficacité!

«Big George Foreman»
Dimanche 27 juillet 23 h, TVA
Poussé sur la voie de la violence et du crime par le milieu difficile dans lequel il grandit, George Foreman trouve son salut dans la boxe, un sport pour lequel il se révèle particulièrement doué. Tandis qu’il gravit les échelons et se mesure aux plus grands, son arrogance le pousse toutefois à négliger ses proches et sa foi, jusqu’à ce qu’un problème de santé lui ramène les deux pieds sur terre. Il décide alors de devenir pasteur et de venir en aide aux jeunes de sa communauté en fondant un centre dont l’existence est bientôt menacée par des problèmes financiers. Pour le sauver, il devra renouer avec la boxe, qui en fera le héros d’une véritable histoire de Cendrillon racontée de façon très classique par le réalisateur et coscénariste George Tillman Jr. Ce dernier nous offre ainsi un drame sportif et biographique très intéressant, mais plutôt fade, qui peine à faire honneur à la grandeur de son personnage principal.
«Le pont des espions»
Mercredi 30 juillet 20 h, Télé-Québec
Chaque fois que Steven Spielberg et Tom Hanks font équipe, on a droit à des œuvres au scénario et aux personnages inoubliables, dont les images se révèlent souvent aussi grandioses que les protagonistes qu’ils nous présentent. Cette sixième collaboration ne fait pas exception. Elle raconte l’enlevante histoire vraie de James B. Donovan, engagé pour défendre un espion soviétique infiltré aux États-Unis en pleine guerre froide. Résistant aux pressions du public et de la CIA, l’avocat convainc le juge d’éviter la peine de mort à Rudolf Abel afin d’en faire une monnaie d’échange contre Francis Gary Powers, un pilote de la CIA capturé en Russie. C’est donc lui qui est chargé d’aller négocier l’entente en Allemagne, où il apprend que la Stasi a enlevé un étudiant innocent du nom de Frederic Pryor afin de le faire passer pour Powers lors de l’échange. Maintenant, il doit trouver le moyen de sauver à la fois Powers et Pryor...

• À lire aussi: «Les bricoleurs du dimanche: La compétition»: Le point commun inattendu de Dave Morissette et Pat Lap
«Un lancer à un million de dollars»
Jeudi 31 juillet 19 h 30, TVA
Ruiné par un échec professionnel cuisant, l’agent sportif J. B. Bernstein élabore un plan fou afin de relancer sa carrière: dénicher le prochain lanceur vedette des ligues majeures de baseball parmi les joueurs de cricket de l’Inde. Pour y arriver, il organise un grand concours de talent dans les plus grandes villes du pays, mais en invitant les deux gagnants à s’entraîner aux États-Unis, il ne se doute pas à quel point leur adaptation sera exigeante. J.B. devra donc investir un peu plus que de l’argent et du temps afin d’assurer leur réussite: il devra aussi s’impliquer personnellement dans le parcours de Rinku et de Dinesh, donnant lieu à belle histoire d’amitié et de résilience qui ne manque ni de cœur, ni de charme. Disons que cette histoire vraie parviendra sans aucun doute à émouvoir les âmes sensibles, même si le réalisateur, Craig Gillespie, ne parvient pas à éviter tous les clichés du genre!