4 destinations prisées des Québécois où vapoter pourrait vous mener en prison


Gabriel Ouimet
Une trentaine de pays dans le monde interdisent les produits de vapotage et certains prennent les grands moyens pour s’assurer de faire respecter les lois. Voici quelques-unes des destinations populaires où vapoter pourrait vous coûter cher... ou vous mener tout droit en prison.
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Mexique
Le Mexique a resserré sa réglementation en matière de tabagisme en 2023. Il est maintenant interdit de fumer et de vapoter dans les endroits publics, ce qui inclut les rues, les plages, les parcs et les hôtels.
Il est aussi interdit d’arriver au pays avec des produits de vapotages dans vos valises. Ces derniers pourraient vous être confisqués par les douaniers, précise le site de conseils aux voyageurs du gouvernement canadien. Les contrevenants pourraient devoir payer une amende ou être placés en détention.
À noter que le gouvernement mexicain a tenté d’interdire la commercialisation et la «circulation» des cigarettes électroniques en 2022, mais que la Cour suprême a renversé la décision au mois de décembre 2023. Le président Andres Manuel Lopez Obrador prévoit revenir à la charge cette année.
Thaïlande
La Thaïlande a l’une des réglementations les plus strictes au monde en matière de cigarettes électroniques. L’importation, l’usage et la possession de produits vapotage y sont interdits depuis 2014.
«Toute personne qui enfreint cette loi en utilisant une cigarette électronique – ou en pratiquant le vapotage – en Thaïlande peut être arrêtée et encourir une peine d'emprisonnement ou une amende représentant plusieurs fois la valeur du ou des articles illégaux», indique l’ambassade de la Thaïlande sur son site internet.
Les contrevenants peuvent faire face à des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans, indique le gouvernement canadien.
En 2019, les vacances d’une touriste française ont tourné au cauchemar quand quatre policiers l’ont interpellé avant de lui arracher sa vapoteuse des mains. Les agents lui ont réclamé 40 000 bahts (1500 dollars canadiens). La trentenaire a passé une dizaine de jours en détention, dont quatre dans une prison de Bangkok où elle a partagé une cellule avec une soixante de femmes, a-t-elle raconté au média Le Parisien.
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Inde
La possession de produits de vapotage contrevient à l’Acte de prohibition de la cigarette électronique, a décrété le ministère indien de la Santé, en octobre 2023.
La loi en question n’interdit pas explicitement la possession de produits de vapotage, mais elle proscrit la vente, la circulation, l’entreposage et la promotion de ces produits. Depuis l’an dernier, le gouvernement indien estime toutefois qu’il est impossible de vapoter sans contrevenir à ces lois.
Les fautifs s’exposent à une peine d'emprisonnement d’un an ou à une amende pouvant aller jusqu'à un million de roupies (16 000 de dollars canadiens). En cas de récidive, la peine d'emprisonnement peut aller jusqu'à trois ans et l’amende jusqu'à cinq millions de roupies (81 000$).
Australie
Depuis le 1er janvier 2024, il est illégal d’entrer en Australie avec des produits de vapotage jetables. À compter de mars prochain, cette interdiction s’appliquera à tous les types de cigarettes électroniques, jetables ou pas.

L’Australie considère les vapoteuses comme des produits thérapeutiques visant à aider les gens qui désirent arrêter de fumer. Il est donc interdit de vapoter sans prescription.
Les conséquences reliées à l’achat, la possession et la vente de produit de vapotage diffèrent d’un État à l’autre. Théoriquement, les vapoteurs fautifs sont passibles de peines pouvant aller jusqu’à deux ans de prison à certains endroits. Aucun Australien n’a toutefois été emprisonné pour avoir vapoté jusqu’à présent.