300 000 condoms distribués aux athlètes des Jeux olympiques à Paris

Entre 230 000 et 300 000 condoms masculins et féminins seront distribués pendant les Jeux olympiques de Paris, cet été.

C’est ce qu’a annoncé récemment le directeur du village olympique, Laurent Michaud.

Les athlètes qui compétitionneront dans la capitale française ne risquent pas de manquer de préservatifs. 300 000 condoms, c’est assez pour en donner deux par jour par personne.

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Un peu comme lors de votre tournoi de basketball ou de ringuette loin de chez vos parents à la fin de l’adolescence, les villages Olympiques sont reconnus pour être des lieux de plaisirs charnels.

À Londres, en 2012, 70 à 75% des athlètes avaient l’intention d’avoir des rapports sexuels pendant la durée des Jeux, révélait un sondage du réseau de sports ESPN.

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Si le nombre de 300 000 peut paraître démesuré, sachez que c’est beaucoup moins qu’à Rio, en 2016, où les athlètes avaient reçu 450 000 condoms.

À Tokyo, même si les relations sexuelles étaient déconseillées à cause de la pandémie de COVID-19, 160 000 capotes avaient été distribuées.

À Londres, en 2012, 100 000 condoms étaient disponibles et 70 000 à Sydney, en 2000.

Une crainte de hausse des ITSS

L’arrivée massive de ces visiteurs sportifs et de spectateurs est associée à des risques sanitaires.

«Parmi les risques infectieux, il y a ceux liés à la santé sexuelle», indique l’épidémiologiste et biostatisticienne française, Dominique Costagliola.

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Dans un évènement comme les Jeux olympiques, on peut en effet s’attendre à une hausse de relations sexuelles «improvisées et non-protégées», souligne-t-elle.

Dans ce contexte, le pays devra «se préparer à l’éventualité d’une augmentation des situations d’urgence pour des prescriptions de traitement post-exposition contre le VIH ou de dépistages d’infections sexuellement transmissibles».

Des lits «anti-sexe»?

Les lits simples en carton inaugurés lors des Jeux de Tokyo seront de retour à Paris.

Même si ces couchettes avaient été surnommées «lits anti-sexe» au Japon, elles sont bien solides, assure le patron de l’entreprise qui les a conçues, Montokuni Takaoka.

Ce dernier a sauté à pieds joints sur un lit en pleine conférence de presse pour le prouver.

«Nous avons conçu ce lit en carton pour que trois ou quatre personnes puissent sauter dessus. Parce qu’après avoir reçu une médaille, les gens deviennent très heureux», a-t-il affirmé.

Avec tous ces dispositifs, les athlètes pourront donc célébrer, seuls ou à plusieurs, en toute sécurité dans la ville de l’amour!