Gestion des matières résiduelles à Québec: 2,4 M$ pour éviter d’enfouir les cendres au dépotoir
Jean-Luc Lavallée
La Ville de Québec déboursera 2,4 M$, dans les deux prochaines années, afin de valoriser 60 000 tonnes de cendres à l’incinérateur au lieu de les enfouir.
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L’administration Marchand a accordé, cette semaine, un contrat valide pour les années 2022 et 2023 à GFL Environmental de Montréal, la seule firme ayant répondu à l’appel d’offres.
Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, la Ville se félicite de pouvoir enfin valoriser 100 % des cendres produites par l’incinération des déchets, ce qui permettra de « limiter l’enfouissement au site de Saint-Joachim », sur la Côte-de-Beaupré.
« C’est une excellente nouvelle pour notre ville et son empreinte écologique », a déclaré la vice-présidente du comité exécutif et responsable de la gestion des matières résiduelles, Marie-Josée Asselin.
Réduire les odeurs des déchets
Auparavant, seulement 17 % des cendres étaient valorisées. Elles étaient d’abord dirigées aux installations de AIM, à Pintendre, pour être « démétallisées », avant d’être acheminées au site d’enfouissement, a précisé la Ville par courriel. Une partie des cendres résiduelles servait déjà au recouvrement journalier des déchets. Le reste était enfoui. Ce ne sera plus le cas.
« Les collaborations avec des partenaires du milieu permettront de confirmer le rôle que les cendres peuvent jouer, notamment pour réduire les odeurs produites par la dégradation des déchets dans les lieux d’enfouissement », lit-on dans le communiqué.
« La conclusion de ces partenariats est le fruit de plusieurs années de recherche et de développement de la part des équipes de gestion des matières résiduelles de la Ville », a ajouté Mme Asselin.