«17 ans de panique»: 15 citations à retenir de l’entrevue bouleversante de Céline Dion à TVA
Caroline G. Murphy (Le Sac de Chips)
4 ans que Céline ne s’était pas adressée directement aux médias québécois.
C’est long. Trop long.
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Alors que le documentaire Je suis Céline Dion sortira le 25 juin sur Prime, la diva s’est entretenue «entre Dion» avec l’animateur et producteur Jean-Philippe Dion.
L’entrevue de 20 minutes était présentée dimanche soir à TVA.
Voici 15 citations à retenir de cet échange bouleversant:
1. «Si je suis trop stimulée, que ce soit du bonheur, ou un malheur, ou quelque chose dont je ne m’attends pas, ça peut me mettre dans un épisode de crise. Ce n’est pas des crises d’épilepsie, mais ça ressemble. On perd un peu des bouts. Je ne peux pas parler. Des fois, c’est très vite, des fois, c’est plus long.»
2. «J’ai des boutons de panique à la maison. Mes enfants, quand j’ai des épisodes, ils savent quoi faire. Toi tu fais ça, toi tu fais ça, t’appelles ça, tu fais ça pour maman, parce que je ne peux pas dialoguer.»
3. «[C’est moi qui aie voulu faire un documentaire] J’ai décidé de pas laisser les gens dire, à travers les journaux, devant les enfants et le public, que je suis morte.»
4. «Ce que je vivais, j’avais pas de diagnostic, je ne pouvais plus chanter, marcher, je me tenais sur tous les fauteuils de la maison, les comptoirs, ce n’était pas vivre, pas mourir, c’est pire que ça. C’est dans l’attente... mais de quoi...?”
5. «Je pense que ça fait à peu près 17 ans [que je vis avec le syndrome de la personne raide (SPR)]. C’est difficile pour moi de vous raconter dans un petit bout d’entrevue 17 ans de panique.»
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6. «J’avais des spasmes quand je chantais. J’étais sans réponse. J’ai fait le tour du monde. J’ai vu tous les ORL, c’était toujours impeccable. Pas de rougeur, pas de nodule, tout est parfait. Il y a rien que je n’ai pas essayé de faire.»
7. «La panique s’est mise là-dedans. Ça n’a pas aidé. Quand tu es nerveux, ou que tu as peur, ton corps se raidit. Et là, la nervosité, l’inquiétude, des raideurs...»
8. «J’ai essayé de bâtir ma propre route, ma propre voix. Et j’en ai oublié mon nom. J‘ai joué à mentir, à la cachette. J’en ai eu des sinusites, des amygdalites, des conjonctivites... Les années ont passé et je ne pouvais plus vivre avec le mensonge. Envers le public, moi-même, les enfants... je ne pouvais plus mentir aux fans. [...] Je ne pouvais pas les laisser tomber.»
9. «Est-ce que quelqu’un a pris soin de toi pendant ce temps-là? En ne sachant pas ce que j’avais... les gens ne pouvaient pas prendre soin de moi. Ce n’était pas correct...
10. «Il aurait fallu que je vive mes deuils. J’ai perdu mon mari, mon frère, ma mère, mon père... Mais c’est pas ça qui m’a donné le SPR.... Mais il faut être humain, je suis humaine, je ne suis pas un robot.»
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11. «Même si je ne suis plus capable de chanter, mon plus grand bonheur, c’est d’être mère. S’il faut que je sois en fauteuil roulant, je vais être capable d’être une super bonne mère, puis je vais gagner le concours – elle imite quelqu’un qui fait avancer lui-même son fauteuil roulant – parce que ça va rouler, ça va y aller au “toast”! Ça, c’est sûr, il y a toujours des solutions.»
12. «Des valiums et plus encore. J’ai été jusqu’au maximum et au-delà de la dose acceptable de médicaments. J’aurais pu arrêter de respirer, j’aurais pu mourir. J’ai décidé d’arrêter toute la médication et d’être suivie. Parce qu’on peut mourir en arrêtant. Ça s’est très bien passé. Par contre, en arrêtant tout, la maladie a avancé de deux ans. C’est comme si la bibitte avait pris deux ans d’avance sur moi.»
13. «Mon retour sur scène, ça va se passer. C’est pour ça que je travaille super fort. Ça va se passer. Je n’ai pas la date exacte. Peut-être que je ne ferai pas 5 jours par semaine.»
14. «J’ai été dans le noir, et il ne faut pas faire ça parce qu’on se fait plus mal, ça nous fait mourir un petit peu plus vite».
15. «Je vous aime et j’ai super hâte de vous voir.»
L'entrevue complète est disponible ici.