Voici tous les détails de la prochaine saison de «Sucré Salé»
Steve Martin
À bord de sa Mel Van, l’animatrice Mélanie Maynard nous entraîne à sa suite pour une nouvelle saison du magazine culturel qui, depuis près d’un quart de siècle, a su se réinventer.
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À la barre de l’émission pour un troisième été, l’animatrice peut aborder son mandat avec l’assurance d’une personne qui a deux années de travail derrière elle. Elle conserve toutefois le goût de la nouveauté, nécessaire quand on ne veut pas tomber en mode... pilote automatique.
«J’ai l’impression que je vais pouvoir en profiter davantage, nous dit celle qui complétait ces jours-ci les derniers tournages de la saison des Enfants de la télé. Le gros du travail d’adaptation est fait, alors je suis plutôt dans le mode où on est heureux de retrouver des amis avec lesquels on est content de jouer. En même temps, je veux dire à ma gang: “OK, mais qu’est-ce qu’on fait de nouveau cette année?” C’est facile de s’installer dans ce qu’on a déjà fait, alors pour moi, le gros défi, c’est de garder une formule vivante et allumée.»
Camping pas si sauvage
Parmi les nouveautés qui contribuent à réinventer la formule cette saison, Mélanie et son équipe de chroniqueurs visiteront les campings du Québec pour l’émission du vendredi. Ils se déplaceront à bord de la Mel Van au gré des barbecues et des épluchettes qui jalonnent la saison. Et si la pluie est de la partie? Pas de soucis, puisque la fourgonnette est équipée d’une terrasse couverte d’un auvent.
«Ça nous permet de nous installer dans des campings pour recevoir les artistes qui viennent nous voir. Ça faisait partie de mes souhaits, être un peu plus près du public. C’est important que l’émission ne se limite pas à être “des vedettes qui interviewent des vedettes”, alors je suis très contente qu’on puisse impliquer encore un peu plus le public.»
Outre les terrains de camping, qui seront plus occupés qu’à l’habitude cet été pour les raisons que connaissent tous ceux qui suivent l’actualité, les spectateurs sont invités à soumettre leur proposition s’ils désirent que la caravane Sucré salé aille faire un tour, le temps d’une émission.
«C’est vraiment une façon de prendre le pouls du public, ajoute Mélanie Maynard. On lui demande ce qu’il aimerait qu’on améliore, par exemple. La proximité que nous permet une formule comme celle-là fait en sorte que les gens peuvent nous parler avec franchise. C’est quelque chose que j’aime beaucoup.»
Deux nouvelles têtes
La nouveauté est également incarnée par l’arrivée de deux nouveaux collaborateurs: l’humoriste José Gaudet, qui partagera ses «confessions de garage», et la chroniqueuse et animatrice Eugénie Lépine-Blondeau, qui nous proposera ses «balades en tandem».
«Avec José, on va parler de la “psychologie par la voiture”». Le fait d’être reçus dans le garage de certains artistes va nous permettre de découvrir une autre facette de nos invités. Ça va être vraiment intéressant. Quant à Eugénie, c’est une fille que j’aime beaucoup: elle est curieuse et possède une grande richesse culturelle. Je trouvais ça le fun l’idée qu’on puisse bénéficier de son regard et de toute son expérience du milieu dans une émission comme la nôtre. Il ne faut pas oublier que Sucré salé n’est pas qu’un show de divertissement. C’est aussi un magazine culturel, alors c’est important de nous entourer de chroniqueurs qui nous apportent une belle crédibilité.»
On pourra dire en outre que le concept de la Mel Van aura un impact doublement positif pour l’animatrice, qui songeait ellemême à se procurer un véhicule du genre pour ses propres escapades estivales. «Ça me permet de l’essayer, dit-elle, amusée. Et puis, c’est parfait pour des raisons pratico-pratiques. Ça nous fait un endroit où il est possible de se changer, de se faire maquiller avant l’émission ou entre deux segments. C’est plus efficace que de faire ça sur une table à pique-nique ou sur un coin de comptoir dans un restaurant!»