Voici pourquoi manger local améliore votre bien-être
Mélia Gouet-Jacques
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la santé, une occasion de se mobiliser autour d’un thème de santé publique qui touche le monde entier. Mais saviez-vous que manger local pourrait être un atout majeur pour améliorer notre santé globale? Guillaume Mathieu, associé et cofondateur d'Ilot, nous rejoint pour en discuter davantage.
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On le sait, notre alimentation influence directement notre santé. L'OMS a mis en place l’approche « une seule santé », visant à optimiser la santé des humains, des animaux et des écosystèmes. L’idée est simple : en intégrant ces domaines, plutôt qu'en les séparant, on peut créer des synergies bénéfiques pour tous. Comme l’a souligné Horacio Arruda, « la contribution des acteurs du monde agroalimentaire pour rendre accessibles des aliments sains aux Québécois est cruciale ». En d’autres termes, une population qui mange sainement dans un environnement sain sera en meilleure santé.
Et si, pour améliorer la santé publique, on investissait davantage dans nos agriculteurs, tout en leur permettant d’adopter des pratiques écoresponsables et technologiques?
Les Québécois et leur alimentation : une prise de conscience croissante
De plus en plus de Québécois sont motivés à adopter un mode de vie sain. En effet, 7 Québécois sur 10 cherchent à vivre un mode de vie plus sain, et nombreux sont ceux qui réduisent leur consommation d'alcool. La recherche d’informations sur les ingrédients des produits devient aussi un réflexe : la liste des ingrédients, la teneur en sucres, en sodium et en gras sont des critères prioritaires.

L’alimentation locale : une solution pour la santé et l’environnement
Manger local, c’est non seulement soutenir les producteurs d’ici, mais aussi contribuer à une meilleure santé. En réduisant les distances de transport, on diminue l'empreinte carbone, et donc la pollution, tout en offrant des aliments plus frais et plus nutritifs. De plus, en optant pour des circuits courts, on limite l’utilisation de produits chimiques pour la conservation des aliments, ce qui est bénéfique pour notre santé.
À partir du 1er janvier 2026, le symbole nutritionnel sur les emballages deviendra obligatoire pour les produits contenant des niveaux élevés de gras saturés, sodium ou sucres. Ce changement vise à rendre les informations nutritionnelles plus accessibles et à guider les consommateurs dans leurs choix alimentaires. Une étude montre que 77 % des Québécois affirment que ce symbole influencera leurs décisions d’achat.
Retrouvez la chronique de Guillaume Mathieu dans la capsule ci-dessus
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