Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Voici le nouveau projet de Noémie O'Farrell et son conjoint

«Kiki ou la colère» au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en 2026: theatredaujourdhui.qc.ca

Partager

François Hamel

2025-06-06T10:00:00Z
Partager

Seulement quelques semaines avant de voir le bout du nez de son premier enfant, Noémie O’Farrell dévoile le projet professionnel qu'elle porte notamment avec son amoureux, le réalisateur Alexandre Dostie. Une énergie fantastique et contagieuse l'habite.

• À lire aussi: Les trois actrices de «Sorcières» se confient avec amertume sur la finale abrpte de la série»

• À lire aussi: Les producteurs de «Sorcières» gardent espoir de proposer une vraie finale aux téléspectateurs

Noémie, le 16 mars dernier, vous avez eu 37 ans, mais c'était aussi le jour anniversaire de votre arrivée à Montréal...

Mon Dieu, oui! J'ai déménagé de Québec à Montréal au printemps 2015.

La Noémie O’Farrell de Montréal est-elle la même que celle qui a grandi à Sainte-Claire et qui a ensuite étudié à Québec?

Si je me compare à celle de Sainte-Claire, non. Il y avait quelque chose qui devait s’épanouir. Québec a été un tremplin pour moi. J'ai étudié au Conservatoire, j'ai joué au théâtre et j'ai fondé ma première compagnie de production.

D'ailleurs, vous pourrez bientôt célébrer vos 15 ans de carrière, puisque vous avez obtenu votre diplôme du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2011...

Oui, c'est vrai. Et depuis 2019, j'ai une nouvelle compagnie de production avec Alice Moreault, Le jaune écarlate, qui est entre autres derrière Kiki et la colère, une pièce qui sera bientôt présentée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui.

Publicité

Vous êtes l'aînée d'une famille recomposée de quatre enfants. Avez-vous une sœur ou un frère de sang?

Oui, un jeune frère. Mais ma mère est remariée depuis des décennies, et son mari, mon beau-père, a deux filles que je considère vraiment comme mes sœurs.

Lorsque vous pensez à vos 10 années passées à Montréal et à ces 15 ans de carrière qui arrivent à grands pas, quelles images vous viennent spontanément en tête?

Je pense à la diversité des projets auxquels j'aime travailler. En sortant du Conservatoire, j'ai demandé à la vie de me permettre de toucher un peu à tout. Alors, si je pense à mes 10 ans à Montréal et au fait que je suis sortie de l'école il y a bientôt 15 ans, le pari est assez réussi jusqu'à maintenant.

Kiki et la colère, la nouvelle pièce que vous produisez et dans laquelle vous jouerez, est signée Alexandre Dostie, un auteur que vous connaissez particulièrement bien depuis bientôt cinq ans...

Oui. Il est aussi mon copain.

S'agit-il de sa première pièce?

Oui. Mais Alexandre écrit beaucoup pour le cinéma et il a aussi publié de la poésie. C'est quelqu'un qui consacre sa vie à l'écriture. Il a aussi fait partie de groupes punk et il a offert des prestations littéraires, alors il y avait quelque chose de naturel dans le fait de l'amener avec moi vers le théâtre. La première fois qu'il m'a parlé de ce projet-là, il le destinait au cinéma, mais je trouvais qu'il contenait beaucoup d'éléments de théâtre. Tout ça l'a inspiré et s'est ensuivie l'écriture de la pièce.

Publicité

Jusqu'où va votre influence sur Kiki ou la colère, jusqu'à maintenant?

Forcément, lui et moi avons beaucoup de conversations. Je produis aussi la pièce avec Alice Moreault. Alors, c'est sûr que je suis au cœur du projet depuis le début. Lui et moi, on a des esprits bouillants quand on est ensemble. On est très créatifs. Parfois, il arrive dans la cuisine, je suis en train de cuisiner, et il me parle de l'une de ses idées. J'adore discuter de création. Qu'on en parle dans notre quotidien, c'est tant mieux.

Cette pièce lui donne-t-elle le goût de répéter l'expérience avec vous et pour le théâtre?

Oui, il m'a parlé d'une nouvelle idée qu'il a eue pour une autre pièce. Alex a beaucoup de projets. Et lui aussi, il touche à tout.

Avez-vous déjà projeté d'écrire ensemble?

Oui, c'est venu dans nos discussions. Ça viendra.

En juin, vous accoucherez de votre premier enfant, une petite fille. Vous avez déjà dit que vous adorez votre rôle de marraine de l'enfant de votre frère. Cela vous prépare-t-il au rôle de mère?

Chose certaine, c'est génial. Les enfants, j'adore ça. Ils sont tellement dans le moment présent et dans la création. Je suis fascinée par eux.

À quelques semaines seulement de votre accouchement, vous allez et venez patiemment dans une foule rassemblée pour un événement médiatique. C'est impressionnant.

J'ai de l'énergie et une bonne santé.

Faites-vous quelque chose de particulier pour vous tenir en forme?

Je marche régulièrement; j'ai toujours marché. Par exemple, quand je joue au Théâtre du Nouveau Monde, c'est quand même à 40 minutes de marche de chez moi, mais je fais l'aller-retour à pied.

Vous avez beaucoup de pièces à votre agenda dans les prochains mois. Dans quel ordre seront-elles présentées?

Il y aura la tournée de la pièce Le prénom à l'automne, suivront Kiki ou la colère dès janvier et Dracula: Un nouveau règne du mal, dès le 17 mars.

À voir aussi:

Publicité
Publicité