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Culture

Voici le défi que Macha Limonchik a surmonté dans «Les Armes»

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Nathalie Slight

2025-11-06T11:00:00Z
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Dans la deuxième saison de Les Armes, Macha Limonchik incarne Madeleine Philips, une ex-militaire aussi énigmatique que fascinante. Malvoyante, solitaire et dotée d’une rigueur presque austère, ce personnage complexe s’impose comme une figure intrigante au cœur de la base de Kanawata.

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Macha, comment as-tu décroché le rôle de Madeleine Philips dans Les Armes?

J’ai passé une audition. Comme il s’agit d’un personnage très mystérieux, je n’avais pas beaucoup d’informations sur Madeleine Philips, outre le fait qu’elle vit seule, qu’elle boit du thé et qu’elle est très méfiante. Je me la suis donc imaginée assez froide, pas par méchanceté, mais plutôt parce qu’elle a une espèce de rigueur sociale qui tient les gens à distance.

Elle porte des lunettes fumées, ce qui laisse penser qu’elle a des problèmes de vision!

Elle est effectivement malvoyante. Est-ce que ça a un lien avec le fait qu’elle a été chassée de l’armée pour insubordination? On ne sait pas encore. Chose certaine, elle doit ressentir beaucoup d’amertume de ne plus faire partie de l’univers militaire, puisque c’était toute sa vie. Sur le plan de l’interprétation, c’est tout un défi de jouer avec des lunettes fumées, moi qui mise beaucoup sur le regard pour transmettre les émotions de mes personnages.

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PHOTO FOURNIE PAR TVA
PHOTO FOURNIE PAR TVA

Connaît-elle des militaires sur la base de Kanawata?

Oui. Elle connaît bien Allan Craig, incarné par François Papineau. Ils ont déjà été déployés en mission en Irak, alors que Madeleine était la supérieure de Craig. Pour le reste, je découvre mon personnage quasiment en même temps que vous.

Que veux-tu dire?

C’est la toute première fois que je participe à une série qui s’écrit au fur et à mesure, en même temps que les tournages. C’est donc nouveau pour moi de jouer des intrigues dont je ne connais pas l’issue. Par exemple, j’ai des cicatrices au visage, mais je ne sais pas encore comment Madeleine s’est fait ça. Je me suis imaginé une explosion ou quelque chose du genre, mais ça reste à voir.

Lorsque tu joins une série qui existe déjà comme Les Armes, vas-tu regarder quelques épisodes pour avoir une idée du ton ou te fies-tu uniquement au texte?

Je ne suis pas quelqu’un qui regarde énormément la télé, je suis davantage une lectrice. Mais j’ai quand même jeté un coup d’œil à la série, pour observer le style de jeu, le look des acteurs, les décors... Bref, pour me plonger dans l’univers militaire qu’on voit rarement au petit écran.

Quel est ton rapport avec l’armée?

Je ne connais personne dans l’armée et, comme la plupart de mes scènes se déroulent dans la maison de mon personnage, je n’ai pas eu la chance de côtoyer de vrais militaires qui font de la figuration sur le plateau.

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Un élément qui ajoute au mystère entourant Madeleine Philips, c’est sa relation ambiguë avec un jeune homme pour le moins intrigant!

Christopher (Mattis Savard-Verhoeven) n’est pas militaire, mais il est très proche de Madeleine. D’ailleurs, elle l’appelle son fils, mais elle n’est pas très maternelle envers lui. Elle le considère davantage comme un serviteur et s’attend à ce qu’il lui obéisse. Ce garçon nous lie, Alain Craig et moi, mais je n’en sais pas plus. J’ai hâte de voir où cela va nous mener.

PHOTO FOURNIE PAR
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Sinon, en terminant, qu’est-ce qui t’occupe présentement?

Je viens de terminer le tournage de la deuxième saison de la série Le retour d’Anna Brodeur, qui sera diffusée sur Crave en 2026. Mon personnage, créé par l’auteur Richard Blaimert, est un charme à jouer. C’est vraiment un cadeau d'incarner cette éditrice aux répliques cinglantes, un personnage qui a du panache, un peu comme celui de Meryl Streep dans Le diable s’habille en Prada.

Tu seras bientôt au théâtre également. N’est-ce pas?

Oui, je fais partie de la distribution de la pièce Que notre joie demeure, qui sera présentée au Théâtre du Nouveau Monde à partir du 17 mars 2026. Nous avons eu nos premières lectures devant toute l’équipe de créateurs, mais les répétitions ne sont pas encore débutées. J’ai vraiment hâte! D’ailleurs, je ressens la même fébrilité lorsque je débute un projet théâtral, qu’à la rentrée des classes quand j’étais enfant. (rires)

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