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Culture

Voici comment Kim Rusk a préparé sa fille à son départ au Panama pour «Sortez-moi d'ici!»

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Nathalie Slight

2025-05-02T10:00:00Z
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En plus de composer avec la chaleur extrême, la manque de sommeil, la faim et l’adrénaline, les singes hurleurs, les serpents et autres bibittes de la jungle panaméenne, des personnalités affrontent leurs plus grandes peurs à Sortez-moi d’ici!. L’aventure s’est terminée trop tôt pour Kim Rusk, première célébrité à quitter l’aventure.

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Kim, comment as-tu réagi lorsque tu as été approché pour participer à Sortez-moi d’ici!?

J’ai regardé la première saison avec ma fille et à chaque épisode, je me disais: «C’est tellement le genre d’aventure que j’aimerais vivre au moins une fois dans ma vie!». J’ai donc écrit au producteur Jean-Philippe Dion, pour lui faire part de mon désir de participer.

Et qu’est-ce qui t’attirait dans cette aventure?

Le dépassement de soi, le plaisir de sortir de ma zone de confort et l’envie de faire quelque chose rien que pour moi, parce que j’en avais envie. Dans la vie, je fonctionne beaucoup par coup de tête. Une fois que la production m’a confirmé que je serais de la troisième saison, j’ai commencé à angoisser. (rires)

Pourquoi donc?

Je suis comme ça: j’embarque dans un projet et je réfléchis après! (rires) Mon plus gros défi à Sortez-moi d’ici!, ce n’était pas la chaleur, les hauteurs, des bibittes, la faim... physiquement, je suis capable d’en prendre. Dans mon cas, c’était vraiment le fait de m’éloigner de ma fille Billie, âgée de six ans et demi.

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Comment l’as-tu préparé à ton départ?

Nous avons eu quelques discussions sur le fait que je partirais sans elle. Question qu’elle ne s’ennuie pas trop, j’avais préparé des petits mots, des cadeaux, de nouveaux toutous pour qu’elle sente que je pense à elle tous les jours. Le pire pour moi, c’était de ne pas pouvoir l’appeler, de ne pas pouvoir lui écrire, car ma fille et moi, on a une relation assez fusionnelle. Arrivée sur le camp, Brigitte Lafleur s’ennuyait aussi beaucoup de sa fille Agathe, âgée de 10 ans. Je pense que c’est tout à fait normal, lorsqu’on a de jeunes enfants.

Tu as effectué toute une entrée dans le jeu, en devant aller chercher des numéros au fond d’une cuve d’eau remplie de serpents et de caïmans...

Lors de mon entrevue avec la production avant mon départ au Panama, j’ai révélé que je n’avais pas peur de grand-chose, mais je déteste devoir retenir mon souffle, la tête dans l’eau. C’était donc évident que j’allais avoir un défi en lien avec cette phobie. Mais mon pire défi, c’était certainement celui où l’on devait se mettre la main dans des boîtes-mystères, pour libérer la nouvelle campeuse Sonia Vachon.

Les serpents t’ont particulièrement donné du fil à retordre!

Ce défi était beaucoup plus difficile en vrai que le résultat à l’écran! Lorsque j’entrais ma main dans la boîte, les immenses serpents sentaient que j’étais une intruse, et ils ne me rendaient pas la tâche facile. Je me suis tellement donnée dans cette épreuve, que j’avais une énorme ecchymose sur le bras.

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Suite au Gala de la jungle, tu as été la première campeuse éliminée. Comment te sentais-tu?

J’étais fâchée, déçue, j’avais de la peine. Si certains campeurs ont pensé quitter par eux-mêmes au début de l’aventure, moi j’avais du gros fun et je me voyais filer jusqu’à la finale. Être la première sortie ne m’avait jamais traversé l’esprit. On embarque dans ce jeu dans le but d’affronter nos plus grandes peurs... et bien ne pas rester assez longtemps dans le jeu, rester sur ma faim au niveau du dépassement de soi, m’ennuyer de ma fille, c’était ça, finalement, mes plus grandes peurs.

Tu devais être heureuse à l’idée de retrouver ta fille!

En arrivant à l’hôtel après le gala, j’ai eu accès à mon cellulaire. Lorsque j’ai pris mes messages, j’en avais un de ma fille en pleurs. J’ai confiance que la vie fait bien les choses. Si j’avais à quitter aussi tôt, c’était pour retrouver Billie. Cela dit, je vais continuer de prendre du temps pour moi, de partir de temps à autre sans ma fille, mais pas aussi longtemps, et pas aussi loin, et avec mon cellulaire jamais bien loin!

En terminant, tu jouais pour quelle fondation?

Parkinson Québec. Je n’ai pas eu à réfléchir une seule seconde pour choisir cette cause, tellement c’était évident pour moi, puisque mon petit papa d’amour souffre de cette maladie. En plus, je connais les gens de la fondation depuis des années, ce sont des personnes extraordinaires, dévouées à la cause. Je suis heureuse de mettre leur fondation en lumière.

https://parkinsonquebec.ca

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