Voici 5 films qui font du bien à l’âme
Yan Lauzon
Le cinéma nous permet de vivre des émotions positives, nous fait voyager et nous offre des images qui nous accompagnent. Parfois, un film qui réchauffe le cœur, c’est tout ce dont on a besoin. En voici cinq qui y parviennent.
La petite et le vieux

La culture tisse des liens entre les générations et crée de belles rencontres, comme celle de la jeune Hélène et du retraité Roger. Mettant en vedette Juliette Bharucha (premier rôle au cinéma) et l’expérimenté Gildor Roy, ce long métrage québécois est réconfortant. Il s’intéresse aux discussions et aux moments entre une jeune fille qui se lève aux aurores pour gagner un peu d’argent destiné à sa famille et un monsieur bougon et analphabète. L’auteur Ernest Hemingway donnera un petit coup de pouce pour faire naître une belle amitié.
Une réalisation de Patrice Sauvé d’après le roman du même titre.
Disponible grâce à illico+
L’école buissonnière

Au cinéma, le réalisateur, scénariste et écrivain français Nicolas Vanier se plaît à créer une symbiose entre la nature, l’aventure et les relations humaines qui débouchent sur de beaux sentiments. Avec ce film basé sur son roman du même titre, il se sert de son personnage de Totoche le braconnier (François Cluzet) pour humaniser une histoire où un jeune voit son quotidien être rythmé par des découvertes à sa sortie d’un orphelinat parisien. Pris sous son aile par un homme attachant, le garçon prend conscience que tout un monde s’ouvre alors à lui et se laisse emporter par la beauté de la forêt. Un moment où le temps s’arrête.
Offert sur l’Extra de Tou.tv
Joue-la comme Beckham (v.a. Bend It Like Beckham)

Une histoire dans laquelle il fait bon croire en ses rêves, où la passion brille et qui transpire la persévérance est presque un gage assuré de réussite au cinéma. Si, en plus, les vedettes principales y mettent du cœur et sont attachantes, le tour est joué. C’est ce qui se passe dans cette production dont le récit s’articule autour du soccer. À Londres, une Keira Knightley enjouée qui n’a pas encore 20 ans invite une jeune Anglaise d’origine indienne à savourer sa passion en joignant les rangs de son équipe. Tout serait parfait dans le meilleur des mondes si les parents de la recrue n’avaient pas d’autres aspirations pour leur protégée...
Sur Crave et Disney+
Mal d’amour (v.a. The Big Sick)

Heureusement, ce ne sont pas toutes les histoires d’amour qui se ressemblent. Même si Hollywood se plaît à utiliser un moule élimé, il y a des comédies sentimentales qui prennent un autre chemin. Le temps de ce film, on suit Kumail, un jeune homme d’une famille pakistanaise, et Emily, une jeune Américaine, qui vont tranquillement succomber l’un à l’autre. Les nombreuses différences culturelles vont par contre jouer les trouble-fête... du moins jusqu’à ce qu’Emily se retrouve à l’hôpital. En plus de l’humour, de la sensibilité et de la romance, on retrouve un brin de fraîcheur dans ce long métrage.
Dans le catalogue de Crave
Merveilleux (v.a. Wonder)

Enfant, le poids de la différence peut être très lourd à porter. Surtout quand une malformation faciale nous empêche de mener une vie «normale». Après des années à apprendre à la maison, le petit August (Jacob Tremblay) va enfin pouvoir mettre les pieds à l’école. Évidemment, l’intégration ne sera pas facile, pour lui comme pour ses parents (Julia Roberts et Owen Wilson), mais la famille est tissée serrée. Un charmant long métrage.
Pour les abonnés de Netflix