Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Divorce annoncé entre Vladimir Guerrero fils et les Blue Jays

Vladimir Guerrero fils, après avoir frappé un circuit, le 19 septembre dernier, dans un match contre les Rangers du Texas, à Arlington.
Vladimir Guerrero fils, après avoir frappé un circuit, le 19 septembre dernier, dans un match contre les Rangers du Texas, à Arlington. Photo Sam Hodde / Getty Images via AFP
Partager
Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-02-18T14:25:17Z
2025-02-18T15:53:34Z
Partager

Vladimir Guerrero fils en sera à sa dernière saison avec les Blue Jays de Toronto en 2025. À moins d’une surprenante réconciliation, le divorce est annoncé!  

• À lire aussi: L’objectif de Vladimir Guerrero fils demeure une bague de la Série mondiale pour papa

• À lire aussi: Les Blue Jays acquièrent un frappeur de 40 circuits

• À lire aussi: Aucune négociation avec Bichette

Guerrero fils avait donné jusqu’à lundi soir à l’organisation torontoise pour en venir à une entente avec ses représentants pour une prolongation de contrat. Un pacte d’au moins 10 ans pour une somme de 400 millions $, sinon beaucoup plus, est attendu.

«Ils avaient leurs chiffres, j’avais les miens», s’est exprimé Guerrero fils devant les médias, mardi matin, par le biais de son fidèle interprète Hector «Tito» Lebron.

Le camp d’entraînement des Jays est ouvert à Dunedin, en Floride, et malgré un blitz de négociations dans les derniers jours, Guerrero fils avait prévenu ses employeurs qu’il n’était pas question pour lui de parler de prolongation de contrat à l’approche de la prochaine campagne.

Publicité

«Ils le savaient depuis la fin de la dernière saison qu’il y avait une date limite, a noté l’athlète de 25 ans, étrangement serein dans les circonstances. Un point important, c’est que je ne veux pas avoir de distractions, ni pour moi, ni pour mes coéquipiers. Je suis ici, je suis prêt. Je veux gagner beaucoup de matchs et je veux participer aux prochaines éliminatoires. C’est tout ce que j’ai en tête présentement.»

Un fossé

La situation n’est pas aussi simple. À l’approche de la nouvelle saison du baseball majeur, plusieurs partisans des Blue Jays se montrent déçus et fâchés par la tournure des événements. Ils sont d’ailleurs nombreux à réclamer le départ du directeur général Ross Atkins et du président Mark Shapiro.

«Nous sommes évidemment très déçus, a lui-même commenté Atkins, mardi, devant les journalistes présents au camp d’entraînement. On a travaillé fort pour en venir à une entente.»

Naturellement, le directeur général n’a pas voulu avancer de chiffres ayant entouré les négociations, mais on comprend qu’un fossé existe toujours entre les demandes salariales de Guerrero fils et ce que les Blue Jays étaient prêts à lui consentir.

«Je pense que "Vladdy" veut maintenant se concentrer sur la prochaine saison et nous respecterons cela», a ajouté Atkins.

Tester le marché

Les techniques de négociations demeurent nombreuses dans le sport professionnel. En améliorant leur offre, les Blue Jays pourraient donncer des centaines de millions de bonnes raisons à Guerrero fils d’accepter finalement une prolongation de contrat sur le tard. Or, tout semble indiqué que le Dominicain soit résolu à tester le marché des joueurs autonomes à la fin de la prochaine saison.

En décembre dernier, un contrat de 765 millions $ pour 15 ans octroyé à Juan Soto par les Mets de New York est venu changer le portrait. Guerrero fils exige une part du gâteau que les Blue Jays n’ont pas encore souhaité lui offrir. C’est ainsi que le divorce paraît beaucoup plus près qu’un grand mariage ou un renouvellement des vœux.

Publicité
Publicité