«Violette Trépanier est une femme remarquable» - Marc Tanguay
Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, a déclaré son affection pour l’ex-directrice du financement et du recrutement du PLQ

Nicolas Lachance
Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, a déclaré son affection pour Violette Trépanier, personnage central de la Commission Charbonneau et ex-directrice du financement de la formation.
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Marc Tanguy a participé ce week-end à la grande célébration pour souligner les 20 ans de l’élection du gouvernement de Jean Charest.
Des centaines de personnes, incluant d’anciens élus, d’ex-ministres et des sympathisants de l’ère Charest étaient sur place.
Parmi eux, l’ex-directrice du financement et du recrutement du PLQ, Violette Trépanier.
Le chef par intérim a déclaré qu’il n’y avait aucun malaise avec la présence de Mme Trépanier.
«Pas du tout. Violette... Ça fait longtemps que je la connais, Violette. C'est une femme remarquable. Violette Trépanier a eu des moments difficiles également sur l'aspect humain. Et Violette... Je n'ai pas perdu contact avec Violette et j'étais content de la revoir, très heureux», a-t-il déclaré. «J'étais à l'aise avec la présence de tout le monde qui était là. Puis, encore une fois, c'était une belle occasion de remercier puis de féliciter monsieur Charest puis de voir le succès électoral en 2003.»
Mâchurer
Devant la commission Charbonneau, Mme Trépanier qui a déclaré qu’elle ignorait des techniques de prête-noms et que les firmes de génie auraient usé de ce stratagème à l’insu du parti. Notre Bureau d'enquête avait toutefois révélé qu'elle était une personne d’intérêt dans l’enquête Mâchurer de l’UPAC quant au financement politique illégal.
Elle n’avait pas dit toute la vérité lors de son témoignage devant la commission, selon la preuve amassée par les enquêteurs. Des courriels démontraient qu’elle contactait les cabinets pour faire cheminer des dossiers politiques, aidant ainsi des donateurs libéraux à se rapprocher du pouvoir.
Aucune accusation
Jean Charest était visé également par l’enquête Mâchurer de l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Aucune accusation n’aura finalement été déposée dans ce dossier après des années d’enquête policière.
Le tribunal vient d’ailleurs d’accorder à Jean Charest une somme de 385 000$ en dommages-intérêts pour les fuites dont il a fait l’objet lors d’une enquête de UPAC sur le financement du PLQ.
Ces fuites lui ont causé des «dommages irréparables», a-t-il plaidé, réclamant des excuses du gouvernement du Québec.
«Il n'y a aucune accusation qui a été déposée contre M. Charest, puis c'est le système de justice, le système de droit. Et vous avez vu comment a traité le juge lorsqu'il a donné raison à M. Charest en condamnant des dommages punitifs historiques en cette matière. Je pense que ça parle de soi-même», a ajouté M. Tanguay.
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