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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Violences dans les sports: McGill participera finalement à la commission

Photo d'archives
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Gabriel Côté | Agence QMI

2023-02-21T18:23:46Z
2023-02-21T22:44:10Z
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Devant la pression des élus, l’Université McGill a changé d’avis. Elle enverra finalement un représentant pour répondre aux questions des parlementaires sur les initiations barbares dans les sports.

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Les députés de l’Assemblée nationale se réuniront mercredi pour entendre des intervenants du milieu sportif sur les initiations dégradantes. L’Université McGill figurait initialement parmi les organismes invités, aux côtés notamment de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) et de la Ligue canadienne de hockey (LCH), mais son nom avait été retiré de la liste des participants.

Il y est réapparu mardi après-midi, quelques heures après que les députés des partis d’opposition eurent mis de la pression pour que l’Université envoie des représentants.

«L’Université McGill a pris connaissance des commentaires de députés rapportés dans les médias», a exprimé l’agente de relations avec les médias de McGill, Frédérique Mazerolle, pour justifier ce changement.

«La raison pour laquelle l’Université a initialement décliné l’invitation qu’elle a reçue est fondée sur le fait que les évènements qu’elle a eu à traiter datent de plusieurs années, et que le délai entre l’invitation et la comparution était très court», a-t-elle ensuite rappelé.

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«Cela dit, l’Université McGill a informé le secrétariat de la Commission aujourd’hui qu’elle se rendrait disponible au moment qui conviendra aux députés membres de cette dernière», a conclu Mme Mazerolle.

Plus tôt mardi, les députés des trois partis d’opposition avaient souligné leur déception quant à la décision de McGill de n’envoyer personne à la commission parlementaire. Certains avaient même ouvert la porte à citer les représentants de l’Université à comparaitre.

Ce revirement de situation a été bien accueilli par les élus, qui souhaitent bénéficier de l’expérience de l’Université McGill, qui a été ébranlée par un scandale à la suite d’une activité d’initiation dégradante dans son club de football en 2005.

«On se réjouit que l’Université McGill ait finalement décidé de venir témoigner à la Commission», a déclaré le député libéral Enrico Ciccone.

«Je pense que c’était un peu leur devoir, leur responsabilité, et on est satisfait», a exprimé le député péquiste Joël Arseneau, quelques heures après avoir soutenu que McGill devait se présenter devant les parlementaires pour assumer sa part du «pacte social», compte tenu des «fonds publics massifs» qui y sont investis.

Le député solidaire Vincent Marissal s’est pour sa part dit «satisfait d’apprendre que l’Université McGill a finalement révisé sa position».

«On ne les a pas invités pour faire leur procès, on les a invités pour apprendre de leur expérience et pour trouver des solutions pour mettre fin aux initiations abusives dans le sport», a-t-il réagi dans une déclaration écrite transmise aux médias.

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