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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Violence armée: le SPVM accentuera la pression sur les groupes criminels

Photo d'archives, Agence QMI
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Photo portrait de Maxime Deland

Maxime Deland

2022-08-30T17:15:48Z
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La police de Montréal intensifie sa lutte contre la violence armée en réunissant une soixantaine de policiers pour «accentuer la pression» sur les groupes criminels qui s’en donnent à cœur joie depuis quelques mois dans la métropole. 

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Dès le début du mois de septembre, le Service de police de Montréal (SPVM) ira de l’avant avec le «Projet ARRET» – un acronyme pour Action, Répression, Résolution, Engagement, Terrain – afin de perturber les activités des groupes à l’origine des nombreux événements de coups de feu survenus récemment sur le territoire.

Lors de ces innombrables fusillades, plusieurs personnes ont été tuées ou blessées. Certaines d'être elles sont d’innocentes victimes, ayant été visées tout à fait aléatoirement.

La nouvelle force de frappe du SPVM sera composée de 68 policiers possédant une expertise variée et sera déployée sur l’ensemble du territoire montréalais.

«[La formation] aura pour mission de perturber les activités des groupes criminels violents en occupant le terrain, en collectant des renseignements et en intervenant directement auprès de leurs membres», a fait savoir le SPVM par voie de communiqué.

«Les patrouilleurs prenant part à ce projet seront entièrement dégagés de la réponse aux appels et pourront mettre à profit leur connaissance du terrain, leur expertise en enquête et en renseignement», a ajouté le corps policier.

Le Projet ARRET se poursuivra pour une période indéterminée.

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