Viol collectif dans le sport: «La loi du silence n’a plus sa place»

Des joueurs de l’édition 2018 d’Équipe Canada junior soupçonnés d’être impliqués dans un viol collectif devront faire face à la justice. 

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Cinq d’entre eux ont sont priés de se rendre à la police de London en Ontario pour faire face à des accusations d’agression sexuelle.

Sylvain Croteau, directeur général de l’organisme Sport’Aide, est catégorique: «Il faut que ça cesse, la loi du silence n’a plus sa place. Il faut dénoncer nos agresseurs et demander de l’aide».

«Encore plus que jamais en 2024, les sévices, les violences que l’on peut subir dans notre pratique sportive sont inacceptables», d’après notre expert.

M. Croteau constate que, depuis plusieurs mois, de plus en plus de victimes sortent de l’ombre surtout après la médiatisation d’une histoire. 

«Les victimes qui ont parfois tendance à banaliser, à normaliser des choses qu’elles ont vécues, ça éveille chez ces victimes le besoin d’en parler, de se confier et de demander de l’aide. Ça ouvre la porte à la discussion et à d’autres victimes», avance-t-il. 

«Les organisations sont mobilisées et veulent faire une différence. Elles veulent tenir des activités de sensibilisation, développer des outils pour prendre soin de leur monde», souligne M. Croteau.   

«Il y a des services qui ont été mis à la disposition de l’écosystème sportif québécois».

«C’est une chance qu’on a au Québec. Ce n’est pas parfait, mais il faut utiliser les services existants», estime-t-il. 

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.