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L'article provient de Le Journal de Québec

Marchand exclut Véronique Dallaire du comité exécutif: Claude Villeneuve dénonce un «boys club»

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Photo portrait de Taïeb Moalla

Taïeb Moalla

2022-07-04T16:51:35Z
2022-07-05T02:01:05Z
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Confirmée lundi par Bruno Marchand, l’exclusion de la conseillère municipale Véronique Dallaire du comité exécutif a été mal accueillie par Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord, qui menace de revoir la nature de ses relations avec l’administration municipale.

• À lire aussi: La contestation du tramway coûte déjà cher aux citoyens

Pour faire entrer le transfuge Claude Lavoie dans l’exécutif, le maire Marchand devait retirer un des deux membres associés issus des partis d’opposition.

Son choix s’est porté sur Véronique Dallaire (conseillère de Québec d’abord et responsable de l’accessibilité universelle) plutôt que sur Jean-François Gosselin, élu de Québec 21.  

« Ce n’est pas une décision facile. Il n’y a rien de personnel. Je ne vois pas ça comme une démotion », a fait savoir le maire lundi après-midi, avant le dernier conseil municipal précédant les vacances estivales. 

M. Marchand a proposé à Mme Dallaire la présidence d’une commission consultative sur l’accessibilité universelle à partir de l’automne.

Le maire a ajouté qu’il s’assurera qu’il n’y ait pas une importante perte de salaire pour la conseillère si jamais elle accepte ce nouveau poste.  

Très émue, la principale intéressée a pris la parole en soirée lors du conseil municipal pour assurer qu’elle continuera de se battre pour l’accessibilité universelle des personnes qui vivent avec un handicap, une cause qui lui tient particulièrement à cœur.

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La conseillère des Saules–Les Méandres n’a toutefois pas dit si elle acceptera ou non de diriger cette nouvelle commission. 

« Boys club »

Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord, s’est montré fort agacé devant cette façon de faire.

« Bruno Marchand se définit comme un maire féministe, mais c’est un classique cas de quand un ou des hommes sont préférés à des femmes pour exercer des fonctions, a-t-il déploré. C’est le boys club. »

Tout en demeurant pro-tramway, M. Villeneuve n’a pas exclu de claquer la porte du comité directeur du mégaprojet auquel il siège depuis des mois.

« C’est sûr que le niveau de soutien que je vais lui donner [au maire] dans différentes initiatives va être différent », a-t-il laissé tomber en affirmant qu’il prendra l’été pour y réfléchir.

De son côté, Jean-François Gosselin s’est dit « très content » de conserver sa place au sein du comité exécutif comme responsable des Loisirs et des Sports.

« C’est une belle marque de confiance de la part du maire et de son équipe. J’adore ce rôle-là. Je me sens à ma place », s’est-il réjoui.

Des clins d’œil

D’autre part, Claude Villeneuve a dit déceler de nombreux signaux de rapprochement entre le parti du maire (Québec Forte et Fière) et Québec 21.

« À part le tramway, ils s’adorent. Ça se fait des clins d’œil puis des œillades durant les conseils [...] Il y a une cour qui se fait là », a-t-il laissé tomber. 

Tant M. Marchand que M. Gosselin ont démenti l’existence de ces supposés clins d’œil.

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