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L'article provient de Le sac de chips

Vidéo de bébé allaité par Hélène Boudreau: une avocate explique pourquoi la fille de l'UQAM n’a rien fait d’illégal

Capture d'écran TikTok @vp.law1 / Instagram @iamhely
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Caroline G. Murphy (Le Sac de Chips)

2025-04-23T17:48:50Z
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La fille de l’UQAM a-t-elle fait quelque chose d’illégal en faisant semblant d’allaiter un bébé dans une vidéo qui soulève la colère des internautes depuis mardi? Non, répond d’emblée une avocate québécoise sur TikTok, et elle explique pourquoi. 

Vicky Powell, qui se présente comme une avocate de la défense en droit criminel à Montréal, publie régulièrement de courtes vidéos pour vulgariser les questions juridiques sur TikTok. Elle affirme avoir reçu la vidéo d’Hélène Boudreau des dizaines de fois en 24h, alors elle a décidé de répondre à la question.

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Si vous ne l’avez pas vue, voici la vidéo qui fait tant réagir: 

Vicky Powell, sur son compte @vp.law1, explique qu’elle a vu la créatrice de contenu XXX se faire accuser de trois choses dans cette vidéo «d’allaitement» du bébé de son amie.

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Voici pourquoi les trois accusations ne tiennent pas la route: 

1. Pornographie juvénile 

Ça prend un acte sexuel explicite pour que soit retenue cette accusation, ce qui n’est pas le cas dans la vidéo. Est-ce que c’est moralement douteux, «peut-être, mais l’allaitement est un acte naturel qui est protégé autant par la Charte et la jurisprudence», rappelle l’avocate.

2. Agression sexuelle 

Non seulement l’allaitement est un acte protégé, mais en plus, dans la vidéo, il y a le consentement de la mère. Donc l’accusation ne tient pas, selon Powell. Il y aurait peut-être pu avoir un autre contexte juridique si l’allaitement avait été fait à l’insu de la mère et que les images avaient également été diffusées à son insu, ce qui n’est visiblement pas le cas (puisque la maman se trouve à un pied de la fille de l’UQAM dans la vidéo).

3. Exploitation sexuelle 

Il s’agit d’un acte précis avec un cadre très défini, comme le proxénétisme, la traite de personne... qui est fait dans le but d’obtenir un gain matériel. «Encore là, on pourrait extrapoler, mais on n’est pas là du tout», conclut l’avocate.

Vicky Powell insiste sur le fait que tout ça est peut-être immoral, mais que ce n’est pas tout ce qui est immoral qui est illégal. «Le système de valeurs est différent et appartient à chaque personne.»

Et à tous ceux qui avancent qu’il ne s’agit pas de «vrai allaitement» et que ce n’est donc pas un acte protégé, l’avocate rappelle ceci:  

Comme nous l'écrivions ce matin, la saga continue. 

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