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Culture

Véronique Cloutier nous dévoile les moments les plus marquants de ses 9 derniers galas des Gémeaux

Le Gala des 40es prix Gémeaux sera présenté le 14 septembre prochain à ICI TÉLÉ et sur ICI TOU.TV.

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-09-11T10:00:00Z
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L’équipe était présente lors du dévoilement des finalistes du gala des 40es prix Gémeaux. Un moment important pour l’industrie et les deux animateurs de ces événements: Véronique Cloutier et Nicolas Ouellet.

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Véronique Cloutier dévoile les moments les plus marquants de ses 9 derniers galas des prix Gémeaux:

Un retour à l’animation pour Véronique Cloutier

Après neuf éditions à la barre du gala, Véronique Cloutier avait cédé sa place, mais l’édition de cette année était trop significative pour qu’elle se contente d’être dans la salle. «J’adore les galas et je suis vraiment attachée à celui des Gémeaux. Je croyais sincèrement que c’était fini pour moi. Pierre-Yves Lord faisait une super job, mais 40 ans, c’est tellement festif que je ne voulais pas dire non.»

Et à quoi ressemblera ce gala anniversaire? «Cette année, on a la nouveauté du prix du public, que j’attendais depuis un bon moment. C'est super, mais ça rajoute à un gala qui était déjà très serré dans le temps, donc c'est un beau nouveau défi. Je ne sais pas encore quelle direction prendra le numéro d’ouverture: variété, humour ou musique, mais une chose est sûre, on va avoir du plaisir.»

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Même après 10 éditions, Véronique continue de se préparer avec rigueur. «Moi et mon équipe, on s’est partagé les 40 galas et on les a tous regardés. Il y a tout ce qui entoure cette soirée: une fois que j’ai trouvé mon linge, je mange bien, je m’entraîne, je dors, j’essaie d’être en forme pour le week-end du gala. Il y a beaucoup de répétitions, beaucoup de remises en question. J’essaie toujours d’être au sommet. Pour l’instant, on est dans les mois de réunions et de réflexions pour créer la meilleure soirée possible.»

Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

Avec 10 ans à souligner le travail de l’industrie, l’animatrice en a profité pour se remémorer certains souvenirs marquants. «Celui que j’ai animé à 37 semaines de grossesse est un moment fort. J’étais vraiment allée au bout de mes capacités. Il y a eu beaucoup de remerciements touchants, notamment ceux d’Antoine Bertrand, qui en est vraiment le roi. Je pense aussi à des moments drôles comme Suzanne Clément, revenue du gala d’après-midi un peu pompette, qui voulait juste avoir du fun. Parfois, il y a des comédiens qui viennent t’interrompre pendant la soirée. En même temps, c’est ça la beauté d’un gala en direct. J’embrasse tout: le beau, le moins beau, le malaisant, l’émotion, le rire.»

En tant qu’animatrice, Véronique a aussi partagé ses coups de cœur télévisuels de l’année, dont Veille sur moi, In Memoriam, ainsi que des téléréalités comme Survivor et Les Traîtres. Elle a conclu l’entrevue en soulignant l’importance de ces rendez-vous. «Je comprends qu’on se questionne sur la pertinence de ce genre de soirée aujourd’hui, mais s’il y en a bien un qui a encore sa place, c’est celui-là. Les gens qui le regardent sont ceux qui consomment ce médium. C’est le plus naturel. Même si l’intérêt s’est effrité avec les années et que la façon de consommer la télé change, l’ajout des prix du public peut raviver la flamme chez le téléspectateur.» Avec ironie, Véronique nous mentionne que l'émission qui a le plus de nominations cette année est Sorcières, avec 16, qui ne reviendra malheureusement pas en ondes après avoir été débranchée. Un record toutes catégories confondues pour une série. Des séries comme Lance et compte, Série noire ou bien Unité 9 n'ont jamais atteint ce nombre.

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Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

La fierté de Nicolas Ouellet

Pour une quatrième année, Nicolas Ouellet animera les galas précédant le principal, dont le Gala du documentaire et des métiers (anciennement nommé le Gala de l’industrie). «C’était pour préciser, au-delà de l’industrie, qui sont ces gens qu’on veut honorer. Le documentaire, je pense que c’est un art qu’on maîtrise vraiment bien au Québec, et on veut le souligner comme il se doit.» Quand le téléphone a sonné, il n’a pas été surpris, mais rempli de gratitude. «Je pense que j’ai une belle relation avec l’Académie et qu’on se comprend bien. C’est toujours sans hésiter que j’accepte de revenir. Je me reconnais beaucoup dans ce pan de l’industrie, moins visible, moins glamour. Je me suis toujours défini avant tout comme un artisan. C’est donc naturel pour moi d’animer ces événements.»

Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

40 ans en moments marquants

Le tout premier gala s’est tenu en février 1987, animé par Janette Bertrand et sa fille, Isabelle Lajeunesse. La série Station Soleil avait alors remporté le prix de la meilleure émission de variétés, et les prestations de Louise Forestier et Mario Pelchat ont marqué cette première édition.

L’édition de 2019 n’a pas été marquée par l’animation de Véronique Cloutier ni par les discours des gagnants, mais bien par un incident inattendu: un début d’incendie sur scène, en direct. En cause, un effet pyrotechnique du numéro d’ouverture qui ne se serait pas éteint complètement. D’un calme exemplaire, Véronique a rapidement envoyé la diffusion à la pause. L’incident a été maîtrisé en quelques minutes, permettant à la cérémonie de reprendre son cours sans heurt.

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Si Véronique Cloutier en est à sa 10e animation, c’est Normand Brathwaite qui détient le record, ayant été maître de cérémonie de 1988 à 2002. Il a d’ailleurs reçu un Gémeaux hommage en 2006 pour sa contribution à la culture québécoise.

Au fil des années, le gala a beaucoup évolué. En 2010, les séries numériques ont fait leur entrée dans les catégories officielles. En 2023, le gala a brièvement tenté d’instaurer des catégories non genrées, avant de revenir sur sa décision l’année suivante. On se souvient aussi des «Immortels», décernés aux artistes ayant gagné plus de trois fois dans une même catégorie, une initiative abandonnée en 2015.

Depuis quelques années, certains producteurs boudent l’événement, citant les coûts élevés, la lourdeur des procédures ou encore le besoin pour le gala de se réinventer. Fabienne Larouche ainsi que la boîte de production de Sophie Lorain et son conjoint figurent parmi ceux qui se sont retirés.

Plusieurs numéros musicaux ont touché le public au fil des éditions. On pense à Étienne Coppée en ouverture du gala de 2021, en pleine pandémie, mais aussi à Louise Forestier en 2000 dans un vibrant hommage, sans oublier les performances remarquées de Marie-Mai et Marc Hervieux.

Enfin, les discours restent parmi les moments les plus mémorables: certains nous ont émus, d’autres ont fait grincer des dents. En 2021, Maude Guérin a notamment laissé échapper un sacre marquant. Entre mots inspirants, gaffes involontaires et blagues bien senties, ces prises de parole contribuent à l’ADN du gala.

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