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Valérie Tellos et son amoureux s'ouvrent sur leur enfant à naître

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Sabin Desmeules

2025-11-13T11:00:00Z
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Le Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, à Montréal, grouillait de passionnés de cinéma en ce lundi 10 novembre. Le festival Cinemania y proposait en grande première le film Où vont les âmes?. On a pu parler à quelques personnalités venues célébrer le septième art et voir avant tout le monde le premier long métrage, attendu, de Brigitte Poupart...

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Le couple de comédiens Valérie Tellos et Mattis Savard-Verhoeven a manqué la dernière d’Avant le crash, série dans laquelle on les a appréciés, pour assister à la première du film Où vont les âmes?. Ils rayonnaient. Le bonheur se lisait dans leurs yeux. Les amoureux de longue date attendent la venue de la cigogne. «Là, on est à mi-chemin de la grossesse, ont-ils fait savoir. Ça fait presque cinq mois.» L’enfant naîtra en mars. Est-ce qu’ils savent si ce sera une petite fille ou un petit garçon? «Non. On ne veut pas le savoir. Mystère!», répondent-ils en chœur. Comment vivent-ils ce moment qui changera bientôt leurs vies? «On est excités. On est très excités!», s’exclame Valérie. Mattis ajoute: «On y va au jour le jour. On profite de nos derniers instants en amoureux... Il y en aura d’autres après, mais ça va être différent, c’est sûr.» Elle renchérit: «Justement, on fait des sorties.» Et lui de préciser en riant: «Sans gardienne!»

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Est-ce que l’arrivée de ce nouvel être dans leurs existences bouscule un peu les plans au niveau professionnel? «Non, parce qu'en même temps, il y a quelque chose qui est tellement dernière minute dans cette carrière-là, note Valérie. On le sait un mois d'avance quand on tourne... Ça fait que je ne savais pas ce que j'allais faire en mars... Mais maintenant, je sais ce que je ferai en mars!»

Charlotte Le Bon: Elle prépare sa deuxième réalisation

Elle est membre du jury du volet Visages de la francophonie, à Cinemania. Jusqu’au 16 novembre, Charlotte Le Bon prend un bain de cinéma. «J’aime beaucoup ça! Je vois tous les films en sélection.» Du septième art, elle en mange! «Je ne suis plus juste une actrice, je suis maintenant cinéaste aussi», note celle qui est fière d’avoir fait le saut en réalisation en nous offrant, en 2022, son premier long métrage, Falcon Lake. Son rôle de jury lui permet de se nourrir alors qu’elle s’apprête à réaliser son second film. «J’adore regarder des films, et j'ai beaucoup de chance, parce que je suis en train de préparer mon deuxième film, en ce moment. C'est donc vraiment le parfait moment de se prendre plein, plein de films dans la gueule pour pouvoir se nourrir le plus possible!» Qu’est-ce qu’elle peut dire à propos de son second long métrage? «Je préfère ne pas en parler encore. Ça va être tourné en 2026.»

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Charlotte croit que le fait d’être comédienne fait d’elle une meilleure directrice d’acteurs sur un plateau, en tant que cinéaste. «J'aurais tendance à croire que ça me donne une facilité... Les acteurs ont plus de facilité à diriger les acteurs, parce qu'on est passé par là et qu'on connaît la vulnérabilité de l'acteur. Normalement, on a les outils pour pouvoir essayer d'enlever la rigidité qui peut accompagner le jeu parfois et qui ne nous sert pas, pour pouvoir justement respecter les acteurs le plus possible.»

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Les prochains mois se résument en une phrase pour Charlotte Le Bon: «La préparation de mon prochain film.» Et si un projet alléchant se présentait? «Ce serait non, il n’y a rien qui pourrait me faire changer d'idée à ce niveau. C'est vraiment ma priorité, mon prochain film.»

En ce moment, elle est posée au Québec et il n'y a pas de voyages à l’horaire. «J’ai tourné un film en France, que j'ai terminé il y a deux semaines, mais là, pour les prochains mois, je suis ici, je ne bouge pas.» Et comment s’annonce le temps des fêtes? «C'est comme à l'habitude. Moi, je suis tout le temps au Québec pendant les fêtes.» Mais on n’en saura pas davantage sur sa vie intime, qu’elle préserve. «Je ne mets pas ma vie sur les réseaux sociaux. J’essaie de garder une santé mentale.»

Magalie Lépine-Blondeau: La France lui ouvre les bras

Elle est dans le film français L’âme idéale, aux côtés de Jonathan Cohen. «C'est le premier film que j'ai tourné en France, se réjouit Magalie Lépine-Blondeau. Comment a été l'expérience française? «Très, très bien. J'ai beaucoup de chance, répond-t-elle. Je travaille avec des gens vraiment extraordinaires, vraiment gentils, bienveillants, talentueux... Donc, je savoure la chance que j'ai.»

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

C’est grâce à son rôle dans le film Simple comme Sylvain qu’elle s’est fait remarquer en sol français. «Ça nous a ouvert, à Monia (Chokri) et à moi, des portes en France. Inévitablement, étant donné la belle réception qu’a connue le film là-bas! Et puis, je pense qu’on a tous saisi l’opportunité pour ouvrir nos horizons et avoir des possibilités de travail.» Magalie a maintenant un agent en France et les choses vont bon train pour elle. «Je suis toujours ici, mais je fais des allers-retours entre Paris et Montréal. Ça se passe très bien là-bas.»

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Monia Chokri: Trois films français

Elle est l’une des têtes d’affiche du film Où vont les âmes? Monia Chokri n’a pas le loisir de se tourner les pouces, par les temps qui courent. Elle est demandée en Europe. «J’ai plusieurs films français qui vont sortir, note-t-elle. Il y a des films français... Des preuves d’amour, d’Alice Douard, qui sort au Québec le 25 décembre; Les enfants vont bien, de Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin, qui sort je ne sais pas quand... Et Love Me Tender, d’Anna Cazenave Cambet, qui va sortir cet hiver...» Sa carrière en France va bien. «J’en suis heureuse. Mais j’ai hâte aussi à mon prochain film comme réalisatrice, que je veux tourner bientôt.» Elle vit bien avec le fait d’enchaîner les projets. «Je suis mieux quand c’est le tourbillon que quand c’est le vide.»

Dominic Gouin / TVA Publications
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Sara Montpetit: Elle réalisera un rêve à Paris

Elle joue une jeune femme qui a demandé l’aide médicale à mourir dans le film Où vont les âmes? On a offert ce rôle à Sara Montpetit. «C’était la première fois que ça m’arrivait.» Elle s’est beaucoup préparée et investie pour incarner ce personnage confronté si jeune à la mort. «J’ai lu beaucoup. Et le Dr Naud, qui est une sommité en suicide assisté, était présent sur le plateau pour une scène. Il m’a prononcé mot pour mot ce qu’il prononce à ses patients.»

Sara a le vent dans les voiles: l’été dernier, elle a tourné à Québec dans le long métrage Faux Gun, de Rémi St-Michel. Et elle a aussi pris part au tournage du film À bientôt quelque part, en France, écrit et coréalisé par un copain français, Clément Devilliers.

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Et elle fera bientôt ses débuts au théâtre... en France! «Quand j’étais là-bas, j’ai auditionné pour L’école des femmes, de Molière. Et j’ai été choisie. Je vais jouer ça au Théâtre Artistic Athévains, dans le 11e arrondissement, à Paris, en février, mars et avril. J’ai toujours rêvé de faire du théâtre. Je n’en ai jamais fait... et je vais réaliser mon rêve à Paris! Je suis vraiment contente!»

Dominic Gouin / TVA Publications
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Brigitte Poupart: La piqûre pour la réalisation

Avec Où vont les âmes?, Brigitte Poupart nous présente son premier film de fiction comme réalisatrice. «Ça fait longtemps que j'ai envie de le faire. Mais c'est comme si je ne m’en donnais pas la permission. Mais je me suis dit qu'il faut se lancer, à un moment donné, si on veut s’accomplir!»

Elle a voulu parler des liens familiaux et de l’aide médicale à mourir. «J’ai eu envie de raconter quelque chose où avec une grande vérité. C'est très touchant, mais c'est aussi très lumineux. Donc, ce n'est pas un film déprimant du tout.» Elle nous assure: «Il y a beaucoup de gens qui vont se reconnaître et je pense que ça va faire du bien. Je pense que c'est un film de guérison, un film lumineux. Il y a de l'espoir dans le film, même si les sujets sont, en apparence, assez lourds.» La réalisatrice veut ouvrir des conversations. «Quand on a présenté le film à Namur, les gens restaient, après, discutaient, venaient nous parler... J’ai hâte de voir la réaction ici!» Brigitte promet que ce ne sera pas sa seule œuvre de fiction qu’elle aura réalisée dans sa vie: «Il y en aura d’autres, j’ai eu la piqûre.»

Dominic Gouin / TVA Publications
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