Valérie Chevalier se questionne sur l’engagement amoureux dans son nouveau roman

Animatrice et comédienne très appréciée, lauréate de trois prix Gémeaux, la talentueuse Valérie Chevalier signe ce printemps son septième roman, Les certitudes vagabondes. Fidèle aux thèmes qui lui sont chers, elle présente une ode à l’amour et décortique avec brio et émotion toutes les histoires d’amour qui nous construisent et font ce que nous sommes.

Valérie Chevalier se questionne sur les histoires d’amour, surtout celles qui ébranlent nos certitudes autour de l’engagement. Où donc se trouve le bonheur, entre la passion et l’obsession du coup de foudre et le bonheur paisible du quotidien dans un couple stable et sécurisant? Est-ce que c’est le bon? Qu’est-ce qui nous unit? Toutes les questions qu’on se pose, inévitablement...

L’écrivaine à succès dépeint une relation remplie de passions et de défis, se pose des questions sur l’engagement, sur la maternité, sur le couple, sur le désir. Elle repense à ses relations passées pour essayer de mieux comprendre le présent.

L’amour, son thème de prédilection

Avec délicatesse et sensibilité, Valérie Chevalier donne un coup de projecteur sur la vie intérieure et les grands sentiments dans son nouveau roman.

«L’amour a toujours été mon thème de prédilection: la façon dont on rentre en contact avec les autres, nos relations, que ce soit à travers l’amitié, dans mes premiers romans, et les relations amoureuses», dit-elle, en entrevue.

«En vieillissant, je me rends compte que ça part de mes propres réflexions, à la base. Je suis à la mi-trentaine. J’ai l’âge de me poser toutes ces questions-là.»

Des citations

Les certitudes vagabondes s’est un peu imposé à elle. «Le vacarme des possibles était un peu dans la même forme et j’avais envie de continuer cette réflexion, qui est à cheval entre l’excès, la réflexion autour d’un sujet, la fiction.»

«Au lieu d’avoir de la poésie, comme j’avais dans Le vacarme des possibles, j’y suis allée avec des citations d’auteurs et de philosophes pour étayer un peu la réflexion autour de l’amour. Qu’est-ce que le véritable amour?»

Des preuves?

Valérie Chevalier ajoute que chacun a son propre ressenti, ses propres théories, ses propres pratiques à ce sujet. «Des fois, on pense qu’on a des preuves de quelque chose, qui peuvent nourrir une théorie, puis on se rend compte que c’est pas ça pour tout le monde. J’avais envie de faire une espèce de thèse sur le sujet: qu’est-ce que le grand amour et comment on sait qu’on l’a trouvé ou pas? Ça m’a menée à ce livre.»

Dans quelle mesure Les certitudes vagabondes est autobiographique, alors? «C’est parti d’une réflexion personnelle. Comment on sait qu’on a trouvé le bon? Je suis avec mon chum... théoriquement, c’est le bon! Le précédent, c’était le bon. Est-ce que c’est le bon du moment ou le bon de toute la vie? En fait, il n’y a pas une bonne réponse.»

«Quand on est jeune, on se fait beaucoup dire: "Quand tu vas rencontrer le bon, tu vas le savoir, tu vas le sentir." Mais... mon dieu... il me semble que je ne le sais pas tant que ça. J’en parlais avec mon chum en lui disant, penses-tu que je suis la bonne? Il me disait: ben oui. Es-tu sûr? "On peut pas savoir ça!" On n’a pas de marche à suivre, de mode d’emploi. Il n’y a pas de certitude.»

Les certitudes vagabondes

Valérie Chevalier

Éditions Hurtubise

260 pages

▶ En librairie le 11 avril.

• Valérie Chevalier excelle en tant qu’animatrice, comédienne et écrivaine.
• Elle est lauréate de trois prix Gémeaux pour la meilleure animation jeunesse.
• Elle a publié six autres best-sellers chez Hurtubise: Tu peux toujours courir, La théorie du drap contour, Les petites tempêtes, Tu peux toujours rester, Le vacarme des possibles et Rose des vents.
• Quelques-uns de ses romans ont aussi été publiés en France.
• Elle sera en dédicace pendant le Salon international du livre de Québec.
• Elle travaille déjà sur un autre livre.
• Elle a lancé une série de capsules présentant des hommes célibataires qui cherchent l’amour, sur ses comptes Instagram et Tiktok.

«Trois semaines après ma première date au parc avec

Vincent, je l’ai reçu dans mon chalet. J’avais hâte. En

même temps, après un mois débordant de responsabilités,

de travail et de nuits trop courtes, j’étais épuisée. Je

n’avais pas l’énergie d’accueillir un nouvel invité, d’organiser

des activités stimulantes pour m’assurer qu’il

passe un bon moment. Je n’avais pas eu besoin de le

faire, il s’était chargé de tout.

D’abord, il m’avait proposé d’aller faire les courses

pour la fin de semaine. Peu d’hommes l’avaient fait

avant lui.»

- Valérie Chevalier, Les certitudes vagabondes, Éditions Hurtubise

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