US Open | Des louanges pour Félix Auger-Aliassime: «Il y a des moments où il est imbattable», dit celui qui l’affrontera en quarts
Jessica Lapinski
FLUSHING, New York | La semaine dernière, Alexander Zverev avait servi une analyse du jeu de Félix Auger-Aliassime qui n’était pas fausse, même aux yeux du Québécois. «Quand il joue bien, il joue vraiment bien. Quand il joue mal, il joue vraiment mal.»
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«Mais il est au troisième tour, alors il doit vraiment bien jouer», avait ajouté l’Allemand, qui a ensuite constaté à ses dépens que «FAA» jouait effectivement vraiment bien, à cet US Open.
Auger-Aliassime avait relevé, le sourire en coin, qu’il pouvait rendre la pareille à son rival. Après sa victoire aux dépens du troisième mondial, le joueur de 25 ans avait dit qu’il souhaitait aussi gagner ces matchs pour se faire respecter comme joueur de tennis.
Une déclaration qui n’était pas seulement dirigée vers Zverev, mais vers l’ensemble «du vestiaire». «C’est le discours, tu vois? Pas que de lui. On joue tous un peu à ce jeu entre joueurs, et je pense que chacun se bat pour faire respecter son nom», avait émis Félix.
Bref, on sentait que ça l'avait un peu piqué, le Québécois...
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«Incroyablement élevé»
Du respect, Félix n’aura toutefois pas à aller en chercher chez l’Australien Alex de Minaur, qu'il affrontera en quarts de finale à 11 h 30 mercredi, de nouveau sur le central Arthur-Ashe, à New York. Il semble déjà acquis.
Les deux joueurs se connaissent depuis longtemps. Ils s’affrontaient déjà dans les rangs juniors. Ils ont même déjà joué l’un contre l’autre à... Drummondville, dans un tournoi Challenger, en 2017.
Auger-Aliassime, qui se souvient très bien de ce match contre celui qui est la huitième tête de série à l’US Open, montre une fiche de deux victoires et un revers contre l’Australien de 26 ans sur l’ATP.
En Challenger, ces tournois qu’ils disputaient vers la fin de l’adolescence et qu’on pourrait qualifier de «Ligue américaine» du plus grand circuit au monde, ils sont nez à nez, avec un gain de chaque côté.
«Tout le monde sait que son meilleur niveau est incroyablement élevé», a pointé de Minaur, lundi, après avoir atteint lui aussi les quarts de finale.
«Il a beaucoup d’armes. Il a un excellent service, un excellent coup droit. Il cherche à dicter le jeu dès qu’il en a l’occasion.»
De Minaur représente pour Félix, 25e tête de série, un défi différent de ceux auxquels il a fait face dans ses quatre premiers matchs.
L’Australien est considéré comme un joueur qui bouge extrêmement bien, qui retourne bien. Il a cette aptitude à casser le rythme des échanges, et c’est exactement ce qu’il cherchera à faire mercredi.
«Je ne veux pas lui laisser la chance de m’intimider avec son jeu. Je sais dans quoi je m’embarque. Il y a des moments où il est imbattable», a pointé de Minaur.
Zverev peut prendre des notes
L’ironie, c’est que de Minaur aussi a relevé que Félix était plus intimidant quand il a une grande confiance en ses moyens, et que parfois il commet des fautes directes qui ouvrent la porte à ses adversaires.
«Son meilleur niveau est incroyablement élevé, et quand il joue avec confiance, il est vraiment dur à battre», a mentionné l’Australien.
Des propos qui recoupent ceux de Zverev, mais qui sont, disons, beaucoup mieux emballés. Pendant que l’Allemand profite de quelques jours de congé supplémentaires, il pourrait prendre des notes.