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L'article provient de TVA Sports
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US Open: Nauséeux, Gabriel Diallo s'en sort à New York grâce à sa ténacité

Photo d'archives, Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-08-26T02:41:46Z
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FLUSHING, New York | Rien n’a vraiment paru jusqu’à ce que Gabriel Diallo ne mette un moment à quitter le court 12 du US Open après sa victoire, assis sur sa chaise, la tête baissée.

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C’est vrai, il y avait eu une visite du thérapeute du sport, au troisième set. Il y avait aussi eu une pause entre le troisième et le quatrième, et ces cachets pour ce qui semblait être des mots d'estomac qui lui avaient été apportés sur le terrain.

Mais quand la balle était en jeu, rien ne laissait croire que le géant québécois était diminué physiquement - nauséeux, pour être exact -, lundi soir.

Il n’a pas joué un match parfait, Diallo, comme en témoignent ses 71 fautes directes, dont plusieurs au filet, mais il s’est accroché, est revenu de l’arrière pour venir à bout du Bosnien Damir Dzhumur.

De l'aide pour ranger

Il avait le feu dans les yeux quand il a brisé son rival du soir, 61e mondial, au 12e jeu de la quatrième manche, pour s’offrir son billet pour le deuxième tour grâce à une victoire 7-6 (4), 4-6, 7-5 et 7-5, en plus de trois heures.

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Quand son entraîneur, Martin Laurendeau, est débarqué sur le court pour le féliciter et l’aider à ranger quelques effets dans son sac, on a toutefois compris que ce gain, Diallo l’avait surtout arraché grâce à sa ténacité. Physiquement, il était mal en point. 

L’affable québécois n’a d’ailleurs pas été en mesure d’aller à la rencontre des médias, après son match.

La 31e tête de série a quitté le terrain sans aide, signant même quelques autographes, mais une fois debout, il n’a pas trainé. Sa maman, sûrement bien fière de la résilience affichée par son garçon, l’a félicité à son tour d’un bisou sur la joue.

«Oh, quel service!»

En fait, dans ce match, ce qui faisait surtout jaser jusque-là, c’était ce puissant service que plusieurs amateurs ont semblé découvrir avec plaisir, lundi.

Les estrades du court 12, très élevées, donnaient un point de vue imparable sur cette première balle qui a souvent dépassé les 220 km/h contre Dzhumur.

De quoi faire pousser des «oh, quel service!» et des «ouuuh!» aux amateurs, pendant que le Bosnien de 33 ans, lui, rageait d’être incapable de le retourner dans le rectangle de jeu.

Un autre exemple

Mais Dzhumur est un joueur d’expérience et il s’est ajusté. Si bien que Diallo, lui, a dû revenir de l’arrière. D’abord après avoir été brisé tard dans le deuxième set, puis tôt au troisième.

Et il l’a fait, dans les conditions que l’on connaît maintenant.

À plus d’une occasion cette saison, le Québécois a fait montre de ténacité, et cette fois, si le corps le permet, cette volonté de s’accrocher lui permettra d’affronter l’Espagnol Jaume Munar, 44e au mondial, mercredi ou jeudi. Celui-là même que Diallo avait battu l'an dernier à New York, pour s'offrir sa première victoire en Grand Chelem.
 

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