Une tournée de l’est du Québec sans prétention pour le PQ

Le Parti Québécois n’aura passé que trois jours dans l’est du Québec, son dernier bastion, le temps d’organiser deux rassemblements militants, mais aucun bain de foule. 

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Le parti sera finalement resté aussi longtemps que Québec solidaire en Gaspésie et dans le Bas-du-Fleuve. Pourtant, pour assurer sa survie, le PQ doit absolument conserver ses acquis dans ces deux régions.

Outre les points de presse, le chef a également fait un pèlerinage à l’Espace René-Lévesque à New Carlisle, lieu de naissance du fondateur du parti.

Et pourtant, même s’il s’arrête dans des circonscriptions péquistes de ces deux régions, le chef n’a fait aucun bain de foule. Difficile de dire donc si la région vibre encore pour le parti pour reprendre l’expression du chanteur Daniel Boucher qui déclarait mardi: «ce que j’entends du Parti Québécois me fait vibrer... et je ne suis pas le seul à vibrer».

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«On a maximisé le temps qu’on avait [...] on ne pouvait pas rentrer plus d’activités dans l’horaire que ça», se défend le chef Paul St-Pierre Plamondon avant d’ajouter qu’il a visité des entreprises et salué les gens dans ses déplacements à pied et dans les restaurants.

Il a effectivement visité le chantier de conception naval FMP à Newport et la distance parcourue en trois jours a grugé de nombreuses heures. 

Deux rassemblements

Un premier rassemblement s’est tenu à Rimouski lundi soir à la Taverne 666 qui était remplie (environ 150 personnes). Celui de Grande-Rivière mardi soir n’a attiré qu’entre 50 à 60 personnes, selon nos estimations et 80 personnes selon le parti.

Grande-Rivière n’est pas un grand centre, plaide toutefois M. St-Pierre Plamondon. «On fait une campagne qui est à l’écoute de besoins spécifiques dans des villes moins grandes, c’est un choix qu’on fait et c’est très bien accueilli», dit-il.  

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«Et ça donne quand même 80 personnes dans une ville de 3000 ou 4000 personnes, c’est excellent, poursuit-il. [...] Des fois, on est dans de grands centres et ça donne des foules de 200-300 et des fois, on choisit des villages et des villes plus petites et les gens se pointent», a expliqué le chef questionné sur le sujet lors d’un point de presse à Carleton-sur-Mer, mercredi.

Depuis le début de la campagne, des rassemblements de 100 à 200 personnes ont eu lieu à Saint-Jérôme, Sainte-Julie, Joliette et même Gatineau, notamment. Le seul véritable bain de foule officiel était toutefois à Québec, samedi dernier à la Fête Arc-en ciel. 

Le chef avait aussi déambulé dans les rues de Joliette avec sa candidate Véronique Venne au jour 1 de la campagne, mais, manque de chance, la ville semblait avoir été désertée en raison du beau temps. 

«On est partout, a-t-il répondu mercredi quant à savoir s’il tentait de “sauver les meubles” en Gaspésie. M. St-Pierre Plamondon a effectivement visité l’est et les Îles de la Madeleine, cet été.

«C’est une campagne nationale qui est à l’offensive. On est partout et on va aller partout. On sent qu’on est à l’offensive sur la manière de proposer et de surprendre, et je pense que c’est ce qu’on est en train de faire: surprendre agréablement», a insisté le chef. 

D’ailleurs, il n’est pas impossible que la caravane retourne dans l’est d’ici le 3 octobre. «Ce n’est pas exclu, j’adore la Gaspésie a-t-il dit. Je n’ai pas d’engagement... on a un horaire qui est fait, mais qui n’est pas nécessairement dans le béton jusqu’au dernier jour de campagne», dit-il.

La caravane doit absolument repartir pour Québec ce soir afin d’être à Montréal jeudi pour une rencontre avec l’Union des producteurs agricoles. Le syndicat rencontre effectivement tous les partis politiques aujourd’hui et demain.