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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Trois bagarres en un match: une soirée frustrante pour le Canadien

Martin Chevalier / JdeM
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-01-20T04:21:16Z
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Il y avait de l’animosité dans l’air lors de cette visite des Panthers au Centre Bell. Rarement, dans l’histoire récente du Canadien, a-t-on assisté à trois bagarres au cours d’un même match. 

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«On était frustrés. Il y a également le fait que leurs joueurs prenaient des libertés sur les nôtres. Il n’était pas question qu’on reste assis à ne rien faire. Parfois, ça veut dire jeter les gants quand il le faut», a déclaré Arber Xhekaj, qui a dû en découdre avec Givani Smith.

La frustration, les joueurs du Tricolore en avaient envers leurs adversaires, mais également envers eux-mêmes. On peut les comprendre. Après une première très bonne période, ils ont saboté leurs chances de l’emporter en visitant le banc des punitions à répétition.

«Le fait de ne pas avoir été capables de rester loin du banc des punitions nous a fait très mal. On a permis à leur attaque massive de marquer quatre buts», a lancé Josh Anderson, qui se trouvait lui-même au cachot lors de l’un de ces buts.

Cinq des six punitions appelées au cours de la deuxième période l’ont été contre le Canadien. Il y a des entraîneurs qui auraient perdu patience envers les hommes rayés. Parlez-en à Paul Maurice qui a écopé d’une amende de 25 000$ quelques heures avant la rencontre pour des propos tenus envers les officiels après le match de mardi, à Toronto. 

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«C’est difficile de critiquer les arbitres. La première punition, c’est de ma faute et les deux suivantes, c’est parce qu’on a eu trop de joueurs sur la patinoire. On s’est tiré dans le pied nous-mêmes», a lancé l’entraîneur du Canadien au terme de la rencontre.

Une zone grise

Ni Martin St-Louis ni ses joueurs n’ont voulu jeter le blâme sur les officiels. Ils auraient très bien pu le faire, considérant que Jake Brenk et Ghislain Hebert, les deux arbitres du match, sont passés bien près de perdre le contrôle de la rencontre.

Ajoutons à cela le but accordé à Sam Reinhart, alors que Matthew Tkachuk semblait bel et bien avoir nui au travail de Samuel Montembeault.

«Je ne sais pas trop comment ça fonctionne. Parfois, ça ne semble pas être de l’obstruction, mais les arbitres déterminent qu’il y en a eu. À d’autres occasions, comme ce soir, ça paraît clair [qu’il y a obstruction], mais ils accordent le but», a déclaré Arber Xhekaj.

Le problème, c’est que chaque situation est tributaire de la discrétion des officiels en place. Ce qui laisse place à une zone grise impossible à définir.

«C’est compliqué de savoir quelles sont les règles. Je sais que ce sont des décisions difficiles, mais on aimerait plus de constance», a déclaré Mike Matheson.

Combattre jusqu’à la fin

Au moins, encore une fois, les Montréalais ont refusé de lâcher prise. Dans une cause perdue, Rem Pitlick et Josh Anderson ont donné à la foule l’occasion de célébrer un peu.

Puis, tout le monde en a profité pour régler un peu ses comptes.

«Je suis content qu’on se soit tenus dans un match frustrant. On avait la mentalité de meute. J’ai adoré ça», a souligné St-Louis.

Des propos qui ont trouvé écho auprès de ceux de Xhekaj.

«Ça démontre qu’on se tient en groupe et qu’on se protège les uns les autres. On joue tous pour le Canadien. C’est ce qu’on a démontré ce soir», a-t-il louangé.

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