Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec

Une recrue sans complexe

Connor Howe rivalise de vitesse avec les meilleurs de sa discipline

Connor Howe sur l’anneau olympique où il a pris le 5e rang mardi, au 1500 mètres.
Connor Howe sur l’anneau olympique où il a pris le 5e rang mardi, au 1500 mètres. Photo AFP
Partager
Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2022-02-09T03:22:37Z
Partager

PÉKIN | À 21 ans et ses premiers Jeux, Connor Howe aurait pu prendre ses patins à son cou et se sauver de l’Anneau national de patinage de vitesse. Prenant le départ du 1500 mètres dans la toute dernière vague des 30 patineurs, il a vu les maîtres de la discipline se tirailler à grands coups de records olympiques.

• À lire aussi: Toujours animée par sa passion

• À lire aussi: Pékin 2022: les Canadiennes parfaites au 1er tour

• À lire aussi: Maxence Parrot: un athlète avec une force mentale hors du commun

Vert et timide dans ce monde olympique sans pitié, il se sentait en confiance dans son épreuve de prédilection pour rivaliser avec les meilleurs au monde, les Néerlandais. 

« Patiner parmi les derniers ajoute une pression supplémentaire, car tu vois tout ce qui se passe dans la course avant toi. Tu sais que seul un bon chrono te fait accéder au podium », a raconté l’Albertain, peu loquace et descriptif de ses émotions. 

Pourtant, il venait d’accomplir un bel exploit : une cinquième place derrière un doublé néerlandais, dont le puissant Kjeld Nuis, champion en titre olympique sur cette distance, qui s’inscrit parmi les plus grands patineurs. Il compte déjà trois médailles olympiques. 

Publicité

Son compatriote Thomas Krol et lui font la loi sur les anneaux au Championnat du monde au 1500 mètres. Ce qui laisse peu de place sur le podium à la compétition. 

Fierté 

Howe a raté le podium par six dixièmes de seconde. À sa première sortie olympique, c’est toute une entrée en scène pour celui qui occupe le troisième rang du classement au Championnat du monde sur cette distance cette saison. 

« Je n’aurais pas pu faire davantage. Je suis fier. Ce sont les Olympiques, j’ai bien patiné et j’ai appris en les regardant à l’œuvre. C’est un honneur de batailler avec eux en étant si près du podium. C’est motivant pour la suite. »

Il sera de retour en action au 1000 mètres, vendredi. Une épreuve de sprint qui lui va moins bien. 

Deux autres Canadiens étaient en lice au 1500 mètres. Le Québécois Antoine Gélinas-Beaulieu a pris le 23e échelon, tout juste derrière son coéquipier Tyson Langelaar. 

Records fracassés 

On ne dira pas que c’est anormal, mais il y a quelque chose d’étrange sur l’anneau glacé olympique de Pékin. 

Aux quatre épreuves disputées chez les hommes et les femmes depuis le début du programme, les patineurs ont fracassé six fois les records olympiques. À chacune des quatre épreuves, ils ont abaissé les marques. 

La qualité de la glace, préparée et entretenue par une équipe de Calgary, leur est donc profitable. 

Publicité
Publicité