Des citoyens et des parents, en présence de quelques politiciens, ont participé ce matin à une manifestation nationale devant l’école des Berges dans le quartier Saint-Roch pour mettre fin à l’insécurité́ routière en zone scolaire. 

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« La fin de la récréation a sonné. C’est fini, les élus ne peuvent plus ignorer l’enjeu majeur qui préoccupe les familles », lance Annie Mathieu co-organisatrice de la mobilisation et mère de deux enfants.

Des parents d’une trentaine d’écoles à travers la province, dont 10 à Québec et Lévis se sont fait entendre à travers le mouvement citoyen Pas une mort de plus.

Le collectif souhaite lancer un message au gouvernement du Québec après le décès de la petite Mariia, une Ukrainienne de 7 ans qui est morte tragiquement à Montréal après avoir été renversée par une voiture en décembre.

Décès inacceptable

« Faut-il vraiment attendre qu’il y ait un décès avant qu’ils fassent quelque chose pour s’assurer que nos enfants sont en sécurité », affirme M^me Mathieu.

« C’est un décès inacceptable et deux jours après, ils ont installé des bollards, j’étais indigné de ça », ajoute-elle puisque les parents du quartier à Montréal réclamaient depuis longtemps des aménagements sécuritaires.

Parmi les élus, Étienne Grandmont, député de Taschereau pour Québec Solidaire, Virginie Dufour, députée des Mille-Îles pour le Parti Libéral du Québec et Claude Villeneuve, chef de l’opposition à l’hôtel de ville de Québec étaient présents pour la manifestation.

L’équipe du maire Bruno Marchand était représentée par les conseillers Pierre-Luc Lachance, du district de Saint-Roch-Saint-Sauveur et Marie-Josée Asselin, du district Loretteville-Les Châtels.

Malgré les invitations, aucun élu de la Coalition avenir Québec n’était sur place à l’école des Berges.