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L'article provient de TVA Nouvelles

Une grève de chauffeurs d’autobus pourrait priver des milliers élèves de transport scolaire

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Daphné Dion-Viens | Journal de Québec

2023-01-23T23:00:14Z
2023-01-23T23:18:39Z
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Des milliers d'élèves de la région de Québec pourraient être privés d’autobus en raison d’une grève de chauffeurs d’autobus qui pourrait être déclenchée le lundi 30 janvier pour deux semaines. 

Après des bris de services causés par la pénurie de main-d’œuvre au cours des derniers mois, ce sont les moyens de pression exercés par les conducteurs d’Autobus Tremblay & Paradis et d’Autobus B.R qui pourraient donner des maux de tête à plusieurs parents dès la semaine prochaine. 

Ces entreprises assurent le transport d’élèves provenant des centres de services des Découvreurs, de la Capitale, des Navigateurs (Lévis) ainsi que de la commission scolaire anglophone Central Quebec. Leurs chauffeurs desservent environ 80 circuits d’autobus chaque jour. 

Les conducteurs, affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), réclament des augmentations de salaire et des heures de travail garanties. Leur convention collective est arrivée à échéance le 30 juin dernier. 

Une première rencontre, qui s’est déroulée dimanche en présence d’un médiateur, n’a pas permis de dénouer l’impasse jusqu’à maintenant. Une autre rencontre est prévue vendredi. 

«On est au pôle Sud et ils sont au pôle Nord», lance la conductrice et déléguée syndicale Hélène Thibault. 

À la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN), on fait valoir que les salaires versés présentement sont «nettement insuffisants» dans le contexte d’inflation et de pénurie de main-d’œuvre. 

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donnent une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs», a indiqué récemment la présidente du secteur transport scolaire à la FEESP-CSN, Josée Dubé. 

Ces chauffeurs revendiquent par ailleurs une garantie de 25 heures de travail par semaine afin de compenser pour les horaires brisés lors des circuits du matin et du soir.  

Chez Autobus Tremblay & Paradis, on s’est contenté d’indiquer vendredi que la médiation se poursuit. «On a toujours espoir d’éviter le conflit», a affirmé Claude Tremblay, copropriétaire de l’entreprise et responsable des ressources humaines. 


Autobus B.R. est une filiale d’Autobus Tremblay & Paradis.

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