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L'article provient de TVA Nouvelles

La vie d'une sportive bouleversée par la COVID longue

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Amélie Paquette | TVA Nouvelles

2022-10-19T23:37:21Z
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Une femme de Magog, en Estrie, souffre des nombreuses conséquences qu’implique la COVID-19 longue, tout comme près de 15 % des Canadiens, d’après une étude publiée lundi par Statistique Canada.

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La vie de Valérie Côté, qui était très active et pratiquait le CrossFit et le vélo de montagne, a complètement changé en début d’année, après qu'elle a contracté la COVID-19.
Dix mois plus tard, la femme de Magog a toujours des séquelles de la maladie, et ressent des symptômes comme la tachycardie et une fatigue extrême.

Selon l’étude de Statistique Canada, la fatigue est le symptôme le plus persistant pour 72 % des gens atteints de la COVID longue. Parmi les autres symptômes courants, on retrouve notamment les troubles du sommeil et de la mémoire, l’essoufflement, l’anxiété et la dépression.

En plus de faire une croix sur la pratique d’activités sportives, Valérie Côté a dû quitter son emploi. Elle travaille maintenant à son domicile, mais doit pratiquer le «pacing», c’est-à-dire qu’elle alterne entre une heure de travail et une heure de repos.

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Écoutez le témoignage de Bianca Drysdale, qui est atteinte elle aussi de COVID longue, au micro de Yasmine Abdelfadel à QUB radio :

La femme de Magog a consulté la clinique de COVID longue de Sherbrooke, où elle était bien accompagnée, mais faute de solution et de traitements au Québec, Valérie Côté s'est tournée vers une clinique américaine.

Elle a dû trouver un médecin au Québec qui acceptait de la soutenir dans sa démarche, et qui lui prescrirait les médicaments proposés par ses homologues américains. Valérie Côté a depuis vu une légère amélioration de sa condition, mais préfère ne pas crier victoire pour autant.

Il est difficile de savoir pourquoi il y a peu d’options qui s’offrent en matière de COVID longue. Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS a refusé d’accorder une entrevue à TVA Nouvelles pour faire part des avancements en recherche et en traitement, et n’a pas voulu commenter ce dossier précis.

Par courriel, le service des communications a précisé: «Nous travaillons fort pour que cette offre [le centre de références pour la COVID longue de l’Estrie] puisse augmenter l’accessibilité aux services, afin de répondre aux demandes de suivis pour la forme chronique [de la COVID longue]. Nous serons en mesure d’informer la population sur les modalités d'accès et les services offerts dans les prochaines semaines.»

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