«Convoi de la liberté»: une injonction pour calmer les manifestants à Ottawa

Agence QMI
La ville d'Ottawa a obtenu une injonction, lundi, pour forcer les manifestants qui occupent la capitale depuis plus de deux semaines à demeurer tranquilles.
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Notamment, l'injonction de la Cour supérieure de l'Ontario interdit aux manifestants d'allumer des feux, de tirer des feux d'artifice, de laisser tourner son moteur au ralenti, ou encore, de faire du bruit excessif.
«L'émission de l'injonction vient appuyer la position de la Ville à l'effet que les contraventions aux règlements municipaux qui nuisent à la qualité de vie, à la santé et à la sécurité des résidents et visiteurs, ainsi qu'au bien-être environnemental, social et économique de la Ville», a fait valoir un représentant de la Ville d'Ottawa, David White, qui a plaidé le dossier devant la cour.
Auparavant, une injonction avait déjà été émise pour interdire aux camionneurs de faire résonner leurs klaxons, après plus d'une semaine de bruit intensif dans la capitale.
Cette injection arrive alors que le maire d'Ottawa, Jim Watson, s'est entendu avec les organisateurs du «convoi de la liberté» pour recentrer la manifestation autour du Parlement, libérant ainsi des rues résidentielles de la présence de poids lourd.
«Les organisateurs du convoi ont commencé à agir sur leur engagement de déplacer plusieurs camions du quartier résidentiel au sud de Wellington. Il s'agit d'une opération complexe de plusieurs jours en appui à nos résidents», s'est-il réjoui lundi après-midi.
En échange, le maire s'est engagé à discuter avec les organisateurs du convoi pour écouter leurs doléances.