L'«influenceuse vapoteuse» se filme au volant avec une bouteille d’alcool
Camille Payant | Journal de Montréal
Une influenceuse, devenue populaire pour sa participation au vol de Sunwing vers Tulum l’hiver dernier, s’est filmée en direct sur Instagram tard hier soir, buvant dans une bouteille d’alcool alors qu’elle était au volant.
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«Chug! Chug! Chug!» lui crie un passager de la voiture conduite par Vanessa Sicotte.
Dans une vidéo en direct sur Instagram publiée dans la nuit de mardi à mercredi, on aperçoit Sicotte boire ce qui semble être de l’alcool dans une bouteille Absolut Vodka alors qu’elle est au volant d’un véhicule.
«Anyway je roule pas vite, je roule 70», l’entend-on dire quelques secondes plus tard.
Plusieurs publications éphémères avaient été publiées sur son compte Instagram plus tôt en soirée, montrant de nombreux « shooters » vides sur la table d’un bar de Laval.
Vidéo tirée du compte Instagram de mimi.mxl
Suivie par 27 000 abonnées sur Instagram, la jeune femme, surnommée la «vapoteuse du vol de Sunwing», est connue pour ses frasques sur les réseaux sociaux.
Écoutez la chronique d'Anaïs Guertin-Lacroix au micro d'Alexandre Dubé sur QUB radio :
Elle avait fait les manchettes à l’international avec une photo d’elle où elle fume illégalement une cigarette électronique lors d’un vol privé de Sunwing vers Tulum, en janvier dernier.
Vidéo tirée du compte Instagram de mimi.mxl
Étudiante pour devenir pilote d’avion, elle avait vu sa licence être suspendue pour 21 jours dans la foulée de la controverse et elle avait écopé d’une amende de 1750$ pour ne pas avoir porté de masque.
Écoutez l’avocate Nada Boumeftah au micro de Vincent Dessureault sur QUB radio :
«L’infraction, ou la fausse infraction, qu’elle mentionne est survenue à Mirabel, il n’y aura donc pas d’enquête à notre niveau comme ce n’est pas sur notre territoire», a fait savoir Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM.
Le Service de police de la Ville de Mirabel a confirmé jeudi matin avoir ouvert une enquête en lien avec cet évènement.
«On est en train de faire des vérifications par rapport à ce qu’on voit sur les médias sociaux. On doit vérifier ce qui est fondé et ce qui ne l’est pas», précise l’agente-préventionniste Audrey Thibault.