Une finale de rêve pour Eugenie Bouchard, selon ses proches

Les proches d’Eugenie Bouchard interrogés sont très heureux qu’elle puisse conclure sa carrière à Montréal à l’occasion de l’Omnium Banque Nationale.

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La finaliste de l’édition 2014 de Wimbledon est née à Montréal où elle a appris les rudiments de son sport avant de quitter quelques années pour la Floride. «C’est très approprié qu’elle termine sa carrière à Montréal, a mentionné Sylvain Bruneau, qui l’a accompagnée pendant la majeure partie de sa carrière. C’est un bon endroit pour disputer un dernier endroit devant son public. J’espère que le public sera nombreux pour venir la saluer. Elle a beaucoup donné au tennis canadien.»

Valérie Tétreault est très heureuse que son ancienne coéquipière termine sa carrière à la maison. «Je suis contente de cette opportunité qu’on puisse célébrer sa carrière et sa marque sur le tennis canadien, a souligné la directrice de l’Omnium Banque Nationale et ancienne joueuse. Ça va lui permettre de boucler la boucle. Ça va être un moment spécial. Sur le plan personnel, j’ai hâte de vivre ça et moi aussi, je vais être émotive.»

Après une défaite à Newport il y a deux semaines où elle disputait son premier match depuis Toronto l’été dernier, Bouchard pourrait obtenir un laissez-passer pour le tournoi de Washington avant d’arriver à Montréal. «C’est une possibilité, a précisé Tétreault, mais il n’y a rien de décidé. À Montréal, elle pourrait remporter une ou deux parties. Il n’y a rien d’impossible.»

Si Bouchard a pris la direction de la Floride entre l’âge de 12 et 14 ans pour parfaire son art sous les ordres du réputé entraîneur Nick Saviano, Bruneau mentionne qu’elle est revenue régulièrement s’entraîner à Montréal au fil des ans. «Les Canadiennes ont cru qu’elles pouvaient se développer au Canada avec succès. En ce sens, elle a été une pionnière. Eugenie aime beaucoup le Canada et Montréal.»

«Pincement au cœur»

Parce que son association avec Bouchard a débuté alors qu’elle avait 9 ans, Bruneau vit des moments émotifs avec la retraite de sa protégée. «Même si ce n’est pas vraiment une surprise, ça me fait un pincement au cœur, a-t-il indiqué. J’ai vécu son ascension dans les rangs juniors, sa participation aux Jeux olympiques de Rio en 2016, ses succès en Grand Chelem en 2014. On s’entend que Nick était l’entraîneur principal, mais il y avait un travail d’équipe exceptionnel. J’ai vécu beaucoup de très bons et de grands moments en sa compagnie.»

Bruneau a contribué aux succès de Bouchard, mais il considère que la raquette de 31 ans a joué un rôle important dans son développement comme entraîneur. «Ma collaboration avec Eugenie a eu de grandes répercussions sur ma carrière. J’ai beaucoup appris auprès d’elle. Il y avait un échange entre nous deux. Quand elle avait confiance en toi, elle pouvait grimper une montagne si tu lui demandais.»