Enquête indépendante pour l'intervention policière à Terrebonne

Une enquête indépendante a finalement été ouverte aujourd'hui pour éclaircir les circonstances entourant une vaste opération policière menée mardi à Terrebonne, où un fugitif recherché pour des crimes violents aux États-Unis s’est enlevé la vie. 

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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a demandé au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) de déclencher l’investigation. 

Jusqu’à maintenant, peu de détails avaient été révélés par les autorités concernant l’opération où Simon Betser a tenu en haleine les forces de l’ordre avant de retourner une arme contre lui, dans une maison qu’il louait sur la rue de Foucault.  

Une femme, qui était présente dans la maison, s’est rendue, avant d’être appréhendée par les policiers.

Il s’agit d’une situation particulière, car normalement, le BEI ne peut qu’enquêter sur des corps de police du Québec, et non des agences fédérales, à moins qu’une demande ait été formulée en ce sens. 

Une enquête parallèle a aussi été demandée à la Sûreté de Québec afin de notamment comprendre le rôle qu’aurait pu jouer la femme dans toute cette affaire. Il pourrait s’agir d’une témoin clé. 

Le Groupe tactique d’intervention de la GRC était arrivé en trombe dans le quartier familial pour procéder à son arrestation, alors qu’il agissait en soutien à l’Agence des services frontaliers du Canada.

Recherché, armé et dangereux

Betser, 42 ans, était recherché en vertu d’un mandat d’immigration pancanadien. Il était aussi recherché par les Américains, avait dévoilé Le Journal. 

En 2019, l’homme d’origine ukrainienne avait été arrêté au Connecticut pour avoir séquestré une ex-copine durant deux jours avec un complice. Celle-ci avait alors subi l’enfer, ayant été victime d’agressions et de menaces, selon des médias américains. 

Elle avait finalement réussi à s’enfuir, et Betser avait fait face à de nombreuses accusations. De plus, l’année précédente, la police avait trouvé une cache d’armes et de munitions au même endroit.

Dans le logement qu’il louait par l’entremise de la plateforme Airbnb, les policiers ont trouvé plusieurs armes à feu, selon nos informations.

Recherché par les forces de l’ordre américaines, le suspect semblait résider au Canada depuis au moins deux ans. Il a notamment écopé d’une amende de 350 $ pour une infraction au Code de la sécurité routière en juin 2020.

– Avec Jonathan Tremblay