Une enfant très nostalgique

Yan Lauzon
Artiste multidisciplinaire, Laurence Dauphinais est attirée par l’esthétique vintage depuis sa tendre enfance. À la télé, cet engouement s’est traduit par plusieurs heures passées devant la télé à regarder de vieilles émissions. Retour sur ses nombreux souvenirs heureux.
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Laurence, quelle émission jeunesse vous a durablement marquée ?
Les Intrépides. Je les trouvais braves et ingénieux. Enfant, j’aurais adoré être une agente secrète. En plus, je trouvais ça tellement fabuleux d’avoir accès à la France à travers le personnage de Thomas [joué par Lorànt Deutsch, NDLR]. Ça me faisait du bien de sortir du Québec avec une émission qui m’était destinée comme enfant.
Quels sont vos plus beaux souvenirs télé liés à l’enfance ?
J’étais une enfant très nostalgique, très curieuse du passé et de la jeunesse de mes parents. Je me souviens avoir pris beaucoup de plaisir à regarder les reprises d’émissions anciennes comme Jeunesse d’aujourd’hui, Bobino ou Quelle famille !. Ça m’amusait de voir comment les choses étaient différentes et je pense que j’ai toujours eu un faible pour l’esthétique vintage.
Regardiez-vous beaucoup la télé lorsque vous étiez toute jeune ?
Un peu trop, peut-être. J’avais assez de facilité à l’école, alors mes parents me laissaient regarder la télé en commençant mes devoirs, au retour des classes. Avec le recul, j’aurais souhaité en regarder un peu moins et lire un peu plus.
Y a-t-il un personnage qui vous a influencée ?
Ce n’est pas de la télé à proprement dit, plutôt du cinéma, mais les films passaient à la télé à répétition. Je pense ici aux Contes pour tous de Rock Demers. J’ai été très marquée par les personnages de jeunes filles dans La grenouille et la baleine et La championne.
► Du 11 octobre au 5 novembre, Laurence Dauphinais présentera sa production documentaire en trois actes Cyclorama au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui.